
Après des incidents préoccupants, l'Armée a décidé de suspendre l'utilisation de ses véhicules blindés Ajax. Des soldats ont signalé des problèmes de santé liés au bruit et aux vibrations lors d'un exercice d'entraînement. Environ 30 militaires ont ressenti des symptômes, incitant le Ministère de la Défense à ouvrir une enquête.
Lors de l'exercice sur Salisbury Plain, plusieurs soldats ont été vus vomissant et d'autres étaient si secoués qu'ils ne pouvaient plus contrôler leur corps. Ces événements ont été rapportés par le journal The Times. Cette situation a conduit à une réaction rapide de la part des autorités militaires.
Le ministère a déclaré qu'un petit nombre de soldats continuait de recevoir des soins médicaux spécialisés. Malgré cela, la grande majorité des soldats a été déclarée apte au service. La décision de suspendre l'utilisation des Ajax pour deux semaines vise à garantir la sécurité des militaires.
Le programme Ajax, qui a coûté environ 6,3 milliards de livres, a déjà connu des retards importants. Initialement prévu pour entrer en service en 2019, il a été affecté par des problèmes de bruit et de vibrations. Une révision récente a identifié des problèmes systémiques au sein du ministère, ainsi que des erreurs de jugement dans la gestion du projet.
À ce jour, plus de 160 véhicules Ajax ont été construits, sur un total prévu de 589. Avant la suspension, il était estimé que la capacité opérationnelle complète pourrait ne pas être atteinte avant quatre ans.
Le ministre de la Défense, Luke Pollard, a exprimé sa confiance dans le programme, affirmant que les Ajax étaient les véhicules blindés de combat à poids moyen les plus avancés au monde. Il a également mentionné qu'une escouade complète était prête pour les opérations.
Malgré ces assurances, les récents incidents soulèvent des questions sur la sécurité et la fiabilité des véhicules. Le ministère a promis de continuer les tests des Ajax pour identifier et résoudre les problèmes.
La suspension de l'utilisation des véhicules Ajax met en lumière des préoccupations sérieuses concernant la sécurité des soldats. Les investigations en cours devraient permettre de clarifier la situation et d'assurer que ces véhicules répondent aux normes nécessaires avant leur déploiement. L'Armée reste engagée à protéger la santé de ses membres tout en poursuivant ses objectifs opérationnels.