Les vélelles sont de petits organismes marins souvent confondus avec des méduses. Chaque année, un impressionnant tapis bleu recouvre le littoral espagnol. Ce phénomène est dû à la présence de vélelles, qui s'échouent sur les plages méditerranéennes chaque printemps.
Connues sous le nom scientifique Vellela vellela, ces créatures marines sont plus proches des sinophores, des colonies de polypes. Elles affichent une forme ovale et mesurent jusqu'à 6 centimètres de diamètre. Leur apparence rappelle des anneaux bleus cartilagineux, flottant à la surface de l'eau.
Chaque printemps, ces organismes viennent s'échouer par milliards sur les rives de la Méditerranée. Ces dernières années, leur présence a été notée sur les plages françaises, notamment dans le Sud et en Bretagne. Elles ont même reçu des noms locaux, comme « Barquettes de Saint-Jean » à Biarritz.
Malgré leur aspect inoffensif, les vélelles suscitent l'inquiétude des baigneurs et des touristes. Beaucoup craignent des piqûres, mais cela est infondé. Ces créatures n'ont en commun avec les méduses que leur apparence et ne piquent pas.
La forte odeur de poisson qu'elles dégagent peut être désagréable, mais il n'y a pas de danger à craindre. Les observations croissantes de vélelles sur les côtes françaises pourraient être liées au changement climatique, un phénomène qui mérite d'être étudié.
Le phénomène des vélelles n'est pas nouveau, mais leur augmentation récente en Méditerranée attire l'attention. Ces échouages massifs pourraient indiquer des changements dans l'écosystème marin. Les vélelles étaient déjà bien connues en Amérique, mais leur présence en Europe semble croître.
Il est essentiel de surveiller les populations de vélelles et leur impact sur l'environnement. Comprendre leur cycle de vie et leur rôle dans l'écosystème marin est crucial pour préserver la biodiversité.
En conclusion, les vélelles sont des organismes fascinants qui méritent d'être mieux compris. Bien qu'elles provoquent des craintes, elles ne représentent aucun danger pour les humains. Leur présence croissante sur les côtes françaises souligne l'importance d'étudier les changements environnementaux et leur impact sur les écosystèmes marins.