Les sources impliquées dans l'achat de Talgo affirment qu'il n'y aura pas d'offres concurrentes pour la compagnie. Les institutions basques se montrent optimistes concernant le transfert de la société à Álava. Elles s'attendent à ce que la transaction soit officialisée dans les prochaines heures.
Le consortium, dirigé par Sidenor, le Gouvernement basque, et les fondations Vital et BBK, est confiant dans son offre. Le conseiller des Finances, Nöel D'Anjou, a souligné cette confiance après avoir échangé directement avec le propriétaire de Sidenor, José Antonio Jainaga, ces dernières semaines.
Depuis l'été, le Gouvernement basque a entretenu des discussions avec les actionnaires de Talgo. Ces derniers devraient bientôt remettre les clés de la société. Le lehendakari Imanol Pradales a rencontré le président de Talgo à Vitoria, alors que l'intérêt international pour la compagnie augmentait.
À moins de 24 heures de la fin du délai de réception des offres, le consortium basque est convaincu que les efforts conjoints de Vitoria et des ministères de l'Économie et des Transports portent leurs fruits. D'Anjou a exprimé sa conviction que l'offre de Jainaga sera acceptée par le fonds Trilantic, qui détient 29,77 % de Talgo.
Le Gouvernement basque dispose de 226 millions d'euros du fonds Finkatuz, destiné à acquérir des actions dans des entreprises clés pour l'industrie et l'économie en Euskadi. Cette stratégie vise à renforcer la position de Talgo dans la région.
Les représentants de Vital et de BBK partagent également cette conviction que l'achat est sur le point d'être finalisé. Le député général d'Álava, Ramiro González, a salué cette opération, soulignant l'importance de ramener le siège fiscal de Talgo à Álava et de développer son centre de R&D au Pays Basque.
L'enthousiasme en Euskadi contraste avec l'inquiétude suscitée par l'éventuelle offre du fonds polonais PFR, qui menaçait de perturber l'accord. Bien que PFR ait annoncé une offre supérieure à 4,15 euros par action, celle-ci n'a pas été concrétisée, laissant place à des incertitudes.
Les jours précédant la date limite ont été marqués par des fluctuations importantes dans l'évaluation de l'entreprise. La chute de 9,63 % du prix de Talgo en bourse a été interprétée comme un signe que PFR pourrait se retirer de la compétition.
Dans un contexte d'incertitude, le ministre de l'Économie, Carlos Cuerpo, a clarifié la position du Gouvernement espagnol sur l'éventuelle acquisition de Talgo par la Pologne. Lors de sa visite à Varsovie, il a rencontré des responsables polonais pour discuter de cette entreprise stratégique.
Cuerpo a décrit l'offre de Sidenor comme une proposition qui "avance adéquatement". Cette déclaration, sans annonce de retrait de PFR, a renforcé la position du consortium basque dans cette négociation.
En conclusion, le paysage de l'achat de Talgo est en pleine évolution. La confiance du Gouvernement basque et l'absence d'offres concurrentes semblent favoriser la finalisation de l'accord. Cependant, le retrait de PFR pourrait encore influencer le résultat final de cette transaction cruciale pour l'économie basque.