Camilo Castro, le Français détenu au Venezuela, a été libéré

Libération de Camilo Castro

Après les sorties de prison de Cécile Kohler et Jacques Paris en Iran, ainsi que la grâce de l’écrivain Boualem Sansal en Algérie, un Français, Camilo Castro, a été libéré du Venezuela. Les autorités françaises ont annoncé qu'il était en vol vers Paris. Emmanuel Macron a déclaré : « Camilo Castro est libre ».

Il a exprimé son soulagement et a remercié ceux qui ont œuvré pour sa libération. Macron a ajouté que la France agit parfois sans bruit, mais toujours avec décision et sang-froid pour protéger ses citoyens.

Émotions et répercussions familiales

Après sa libération, Camilo Castro a transité par l’ambassade de France au Venezuela. Son beau-père, Yves Guibert, a partagé l'énorme émotion ressentie par la famille. La mère de Camilo, Hélène Boursier, a exprimé son bonheur tout en soulignant l'importance de ne pas oublier les autres détenus.

Elle a déclaré : « On va se bagarrer pour que ça n’arrive plus. » Cette militante d’Amnesty International, vivant près de Toulouse, a insisté sur le fait que la lutte pour les droits humains doit continuer.

Circonstances de l'arrestation

Camilo Castro, originaire de Toulouse, a été arrêté au Venezuela sans motif. Il souhaitait s'installer en Colombie, où il construisait une maison près des territoires des amérindiens Kogis. Il était connu pour son mode de vie austère et son travail de professeur de yoga.

Le 26 juin, il a envoyé un message à sa famille indiquant qu'il se rendait au poste de frontière de Paraguachón pour un problème de visa. Par la suite, il a disparu, et sa famille a reçu des demandes de rançon.

Conditions de détention

La détention de Camilo Castro a été confirmée lors d'un échange de prisonniers entre les États-Unis et le Venezuela. Sa famille a obtenu des détails sur ses conditions de détention, indiquant qu'il était enfermé avec d'autres étrangers dans une aile de la prison d'El Rodeo.

Amnesty International a rapporté qu'il y avait des conditions difficiles, avec seulement deux repas par jour et une heure de sortie. Malgré cela, Camilo réussissait à faire un peu de yoga.

Politique de répression au Venezuela

Amnesty International a dénoncé la politique de « disparitions forcées » au Venezuela, ciblant des opposants et des étrangers. Plus de 30 nationalités seraient détenues, et certains considérés comme des opposants politiques.

Les autorités vénézuéliennes semblent utiliser cette pratique pour justifier leurs récits sur les conspirations étrangères et comme monnaie d’échange dans les négociations avec d’autres pays.

Conclusion

La libération de Camilo Castro est un moment de soulagement pour sa famille et ses proches. Cependant, cela soulève des questions sur les droits humains au Venezuela. La lutte pour la justice et la liberté doit se poursuivre pour ceux qui sont encore détenus.