Un bateau flotte au large des côtes du Venezuela, comme le montre une vidéo diffusée le 14 octobre 2025. Cette vidéo précède une frappe américaine décrite par le président Donald Trump sur Truth Social. Il a annoncé cette opération contre un bateau soupçonné de trafic de drogue.
La police de Trinité-et-Tobago enquête sur la possibilité que deux ressortissants trinidadiens soient parmi les six victimes de la frappe. Un policier a confirmé que les autorités avaient été alertées par des habitants de Las Cuevas, un village de pêcheurs, concernant la présence de ces Trinidadiens sur le bateau.
Malgré les alertes, les forces de l’ordre n’ont pas encore pu vérifier la véracité de ces informations. Cette frappe est la cinquième connue depuis début septembre, selon les déclarations de Donald Trump.
Lenore Burnley, mère d'une des victimes présumées, a informé l'AFP que son fils, Chad Joseph, âgé de 26 ans, était sur le bateau. Des connaissances au Venezuela ont contacté les grands-parents de Chad pour les avertir de sa présence sur l’embarcation.
Lenore a exprimé son désarroi face à la situation. Elle a critiqué la méthode utilisée par les États-Unis, affirmant que selon le droit maritime, un bateau devrait être intercepté plutôt que détruit. Elle se demande également comment son fils a pu être impliqué dans le trafic de drogue.
Les accusations de trafic de drogue contre les victimes sont perçues par les autorités vénézuéliennes comme un prétexte. Elles estiment que ces allégations visent à déstabiliser le gouvernement de Nicolás Maduro et à s'emparer des ressources pétrolières du pays.
Les États-Unis ont déployé plusieurs bâtiments de guerre et des avions de combat dans la région, officiellement pour une opération antidrogue. Cette présence militaire suscite des inquiétudes quant aux intentions réelles des États-Unis dans la région.
Cette situation tragique met en lumière les tensions croissantes entre les États-Unis et le Venezuela. Les conséquences de cette frappe pourraient avoir des répercussions sur les relations entre ces deux nations. Les familles des victimes, comme celle de Chad Joseph, continuent de chercher des réponses dans un contexte de violence et de désespoir.