Cette semaine, CBC Marketplace a révélé que de nombreuses grandes banques au Canada ont été accusées de vendre des produits non nécessaires à leurs clients. L’Ontario Securities Commission (OSC) a mené une enquête suite à un rapport public sur des pratiques de vente agressives. Les résultats montrent que 25 % des répondants ont signalé des recommandations de produits non dans l'intérêt du client.
De plus, un tiers des répondants a indiqué que des informations incorrectes avaient été fournies concernant les produits recommandés. Grant Vingoe, PDG de l’OSC, a souligné que, bien que certains représentants de banques offrent des conseils de qualité, les pressions de vente peuvent entraîner des comportements préoccupants.
Une enquête de CBC News a mis en lumière que certains grands détaillants alimentaires promeuvent des produits importés avec des étiquettes canadiennes. Par exemple, Stacey Dineen, une consommatrice, a remarqué des incohérences dans l'étiquetage des produits dans son magasin local. Un brocoli bio était étiqueté comme un "produit du Canada", alors que le petit texte indiquait "produit des États-Unis".
Cette confusion peut susciter des frustrations chez les consommateurs soucieux d'acheter des produits locaux. La Canadian Food Inspection Agency (CFIA) a reçu 97 plaintes concernant des allégations de pays d'origine, et a constaté des violations dans 29 cas. Ces problèmes d'étiquetage sont contraires aux règles qui exigent une signalisation précise.
Carol Rogers, une femme de 85 ans, a récemment vécu une expérience difficile lors d'un vol. Bien qu'elle ait demandé une assistance pour monter et descendre les escaliers, aucune aide n'était disponible à l'aéroport de Sydney. Elle a dû grimper et descendre les escaliers, ce qui a entraîné des douleurs corporelles pendant plusieurs jours.
Rogers a exprimé son mécontentement face à cette situation, se sentant humiliée par le manque d'assistance. Malgré ses demandes répétées, aucune rampe n'était en place à son retour, ce qui a conduit à une expérience stressante et inconfortable.
Avec l'été qui approche, de plus en plus de Canadiens envisagent des vacances à domicile. Cependant, les prix des voyages intérieurs sont en hausse, rendant ces escapades moins accessibles. Frédéric Dimanche, professeur à l'Université métropolitaine de Toronto, explique que la demande accrue et l'inflation contribuent à cette situation.
Les compagnies aériennes et les hôteliers ajustent leurs prix en fonction de la demande. Pour certains, ces coûts prohibitifs rendent les voyages difficiles à justifier, limitant ainsi les options pour les Canadiens souhaitant explorer leur propre pays.
En résumé, cette semaine a été marquée par des révélations sur les pratiques de vente des banques, des problèmes d'étiquetage alimentaire, des enjeux d'accessibilité pour les personnes âgées, et une hausse des prix des voyages intérieurs. Ces sujets soulignent l'importance de la transparence et de l'accessibilité dans divers secteurs au Canada.