Selon l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), le nombre de fumeurs en France est en diminution. En effet, moins d'un quart des adultes âgés de 18 à 75 ans fument quotidiennement. Cette tendance s'accompagne d'une chute des ventes de tabac, qui ont baissé de plus de 11 % l'année dernière.
Ce constat, révélé dans le bilan annuel de l'OFDT, souligne une diminution continue du tabagisme. Les ventes de tabac dans le réseau des buralistes ont chuté de 11,5 % en 2024 par rapport à 2023, avec une baisse notable de 12,3 % pour les cigarettes et de 13,2 % pour le tabac à rouler.
La baisse des ventes de tabac est uniforme sur le territoire français, comme l'indiquent les auteurs de la note de l'OFDT. En particulier, les départements frontaliers avec la Belgique, traditionnellement affectés par les achats transfrontaliers, montrent également une baisse. Cependant, cette tendance pourrait être influencée par l'augmentation de 25 % des prix du tabac en Belgique depuis janvier 2024.
En 2024, les ventes de tabac chez les buralistes en France continentale s'élèvent à 32 846 tonnes. Cette diminution des ventes est corrélée à une diminution continue du tabagisme, qui atteint un niveau historiquement bas, selon les données de 2023 fournies par l'OFDT.
Les dernières données indiquent que moins d'un quart des adultes de 18 à 75 ans fument quotidiennement. Cela représente la prévalence la plus faible jamais enregistrée depuis l'an 2000. Malgré cette baisse, le chiffre d'affaires global du tabac reste élevé, atteignant 19,3 milliards d'euros.
Cette croissance est portée par la hausse des prix, avec une augmentation moyenne de 0,9 % par an depuis 2017. Cela montre que, même si le nombre de fumeurs diminue, le marché du tabac génère encore des revenus significatifs.
En résumé, la France observe une diminution significative du tabagisme et des ventes de tabac. L'OFDT souligne que cette tendance est continue et concerne l'ensemble du territoire. Malgré une baisse de la prévalence du tabagisme, le marché reste lucratif, ce qui pose des questions sur l'avenir des politiques de santé publique.