Les jeunes obtiennent un "mauvais coup", et c'est une bonne nouvelle pour les Verts et le Réforme

Une situation préoccupante pour les jeunes

Les jeunes se retrouvent dans une situation difficile, et cela pourrait être une bonne nouvelle pour les partis comme les Verts et Réforme. De nombreux jeunes, bien que dans la trentaine, n'ont pas eu de bonnes opportunités et commencent à voter avec leurs pieds. Les défis qu'ils rencontrent incluent le coût de la vie, l'endettement étudiant et la difficulté à trouver un emploi.

Un leader du secteur jeunesse avertit que le gouvernement doit agir rapidement face aux problèmes profonds affectant cette tranche d'âge. Parmi les plus graves, environ un million de jeunes ne sont ni en emploi, ni en formation, ni à l'école, un groupe souvent désigné par l'acronyme Neet (ni en éducation, ni en emploi, ni en formation).

Les jeunes et la politique

Ce problème n'est pas nouveau. De nombreux ministres ont promis des actions audacieuses pour remédier à ce gaspillage d'opportunités. Cependant, avec l'augmentation des Neets et les débats politiques sur le bien-être, le risque politique semble grandissant. Des sondages récents montrent un soutien fort pour Réforme et les Verts parmi les moins de 30 ans.

Une étude menée par le groupe de recherche More in Common révèle que le parti des Verts est le plus populaire auprès des jeunes femmes. Parmi les jeunes hommes, le parti de Nigel Farage et les Verts sont à égalité à 20 %, tandis que Réforme est en tête parmi ceux sans diplôme universitaire.

Les défis économiques

La situation économique actuelle pèse lourdement sur les jeunes. Entre juillet et septembre de cette année, 946 000 jeunes n'étaient ni en emploi ni en formation, représentant plus d'un jeune sur dix dans la tranche d'âge 16-24 ans. Les jeunes hommes sont plus touchés que les jeunes femmes, et les taux sont plus élevés dans le Nord-Est et l'Est de l'Angleterre.

Les problèmes de santé mentale et physique contribuent également à cette inactivité économique. De nombreux jeunes affirment que leur santé les empêche de travailler, et le coût croissant de l'éducation rend l'option scolaire moins attrayante. De plus, la pandémie a eu un impact profond sur le marché du travail.

Les systèmes de soutien et les incitations

Le système de bien-être est complexe et peut créer des incitations perverses. Bien que le gouvernement ait dû renoncer à certaines modifications des prestations, des idées comme le "droit d'essayer" ont été introduites, permettant aux jeunes de tester un emploi sans risquer de perdre leurs prestations.

Les ministres sont réticents à alimenter un débat sur qui mérite de l'aide. Un ministre a reconnu que le gouvernement doit reconnaître la réalité des jeunes en difficulté, tout en évitant de stigmatiser ceux qui dépendent du système de bien-être.

Vers une garantie pour la jeunesse

Face à cette crise, le gouvernement prévoit d'introduire une garantie jeunesse, offrant du travail rémunéré aux jeunes n'ayant pas eu d'emploi ou de formation depuis 18 mois. Les détails de cette initiative seront dévoilés prochainement, mais des inquiétudes persistent quant à la volonté du gouvernement de prendre des mesures suffisamment radicales.

Les défis auxquels sont confrontés les jeunes sont multiples et complexes. Un responsable d'une association de jeunes a déclaré que le pays est conscient que les jeunes subissent un traitement injuste, mais peu d'actions concrètes sont entreprises. La pression politique, financière et morale pour agir est de plus en plus forte.

Conclusion

Il est crucial que le gouvernement prenne des mesures significatives pour améliorer la situation des jeunes. Les défis sont nombreux, mais ignorer ces problèmes ne fera qu'aggraver la situation. Les jeunes méritent une meilleure chance de réussir et de s'intégrer dans la société. L'avenir dépend de la capacité des décideurs à répondre à leurs besoins.