BUENODIA

« Quand j'ai quitté l'armée, je me suis senti(e) très seul(e) : des vétérans féminins appellent à davantage de soutien »

Sports et LoisirsParapharmacie
vétérans - « Quand j'ai quitté l'armée, je me suis senti(e) très seul(e) : des vétérans féminins appellent à davantage de soutien »

Introduction

Une ancienne soldate, Dr Bex Bennett, appelle à une meilleure reconnaissance des femmes ayant servi sur le front. Co-fondatrice de l'organisation Sisters in Service, elle souligne l'importance de soutenir les vétérans militaires féminins. Depuis sa création, le groupe a recruté 160 membres au Royaume-Uni, offrant un espace de solidarité et d'entraide.

Les défis des femmes militaires

Dr Bennett, maintenant psychiatre au NHS, affirme que les femmes rencontrent des défis supplémentaires en raison de l'incompréhension de leur expérience militaire. Elle a servi avec les Royal Electrical and Mechanical Engineers et a été déployée en Afghanistan, où elle a interagi avec des communautés locales. Elle déplore que beaucoup aient une idée démodée selon laquelle seuls les hommes sont envoyés au front.

Elle explique que les femmes participent activement aux missions, effectuant des fouilles et interagissant avec des civiles. "Souvent, les femmes sortent aux côtés de leurs homologues masculins", précise Dr Bennett. Cette perception erronée crée un fossé entre les vétérans et la société.

Le rôle de Sisters in Service

Sisters in Service offre un soutien cathartique aux femmes vétérans, leur permettant de se connecter et de partager leurs expériences. Dr Bennett souligne que ces rencontres aident à briser l'isolement ressenti après le service. "C'est un espace pour discuter et rire des défis rencontrés", dit-elle.

Les membres se réunissent pour des repas, des promenades et des activités en ligne. Elles envisagent également d'organiser des retraites et des activités de fitness pour renforcer les liens au sein de la communauté.

Les témoignages des vétérans

Mel Dyke, membre du groupe, décrit son expérience comme vitale pour les femmes quittant l'armée. Elle a trouvé la transition difficile, surtout après avoir eu sa fille. "Un jour, j'étais dans un environnement militaire, le lendemain, j'étais en congé de maternité", raconte-t-elle.

Elle se souvient de son déploiement en Irak, où elle a effectué des fouilles. "On m'appelait souvent 'pousseur de stylo', mais j'étais sur le terrain", explique-t-elle. Son passage au Queen Alexandra's Royal Army Nursing Corps a été particulièrement éprouvant, car elle devait s'occuper de camarades blessés.

Les cicatrices invisibles

Gemma Saunders, co-fondatrice de Sisters in Service, souligne que les femmes vétérans portent souvent des cicatrices invisibles. Elles sont formées à ne pas montrer de faiblesse et doivent souvent être meilleures que leurs homologues masculins. Cela complique leur accès au soutien après leur service.

"Elles continuent d'avancer, portant un poids mental plus lourd que les hommes", déclare-t-elle. Il est crucial de briser le tabou autour de la demande d'aide, afin que ces femmes se sentent soutenues.

Conclusion

Dr Bennett appelle à une prise de conscience sur le rôle des femmes au front. "Votre expérience compte et vous n'êtes pas seule", insiste-t-elle. Le travail de Sisters in Service est essentiel pour valoriser et soutenir les vétérans féminins, leur permettant de se reconstruire et de trouver leur place dans la société.

Publié le : 7 septembre 2025
ParapharmacieSports et LoisirsHigh TechMaison déco
Maison décoHigh Tech