
Le centre pour les vétérans de l'armée israélienne de Jérusalem, Beit Halochem, se positionne comme la « maison des combattants ». Cette association organise deux soirées de soutien aux vétérans, le 28 octobre à Marseille et le 29 octobre à Neuilly-sur-Seine. L'objectif est de lever des fonds pour leur réhabilitation.
Ces événements suscitent une controverse. Le député insoumis Thomas Portes a demandé leur interdiction, affirmant que « la France ne doit pas accueillir des réunions qui font la promotion de personnes ayant participé à perpétrer un génocide ». Cette déclaration met en lumière les tensions autour de la situation en Israël.
En effet, la branche française de Beit Halochem soutient financièrement quatre centres de réhabilitation en Israël. Ces centres se trouvent à Tel Aviv, Haïfa, Jérusalem et Beer Sheva, où les vétérans de Tsahal reçoivent de l'aide pour se reconstruire.
Beit Halochem présente ces vétérans comme des héros, ayant été blessés lors de la guerre des Six Jours en 1967 ou durant le conflit à Gaza. Actuellement, l'association compte environ 57 000 membres, dont plus de 13 000 blessés lors de l'offensive israélienne.
Dans leur présentation, l'association souligne l'importance de soutenir ces individus. Ils affirment : « Nous reconnaissons les sacrifices immenses de ces braves qui ont servi et protégé l'État d'Israël ». Ce soutien se traduit par des thérapies, des installations sportives et des programmes éducatifs.
Thomas Portes s'exprime sur les soirées organisées, affirmant qu'« nous n’avons aucune larme à verser pour ces soldats ». Il critique l'armée israélienne, accusée d'avoir massacré des milliers de civils innocents. Ces déclarations reflètent les tensions croissantes autour de la situation en Israël et de la perception des vétérans.
Les soirées, au prix de 30 euros par personne, visent à financer diverses initiatives pour les vétérans. Beit Halochem propose également des dons déductibles d'impôts, ce qui suscite des réactions mitigées, Thomas Portes qualifiant cela d'« hallucinant ».
Face à la controverse, Beit Halochem envisage d'annuler les soirées ou de renforcer la sécurité. Un responsable de l'association a indiqué qu'ils subissent déjà des attaques sur les réseaux sociaux. La situation reste tendue alors que l'association cherche à maintenir son soutien aux vétérans.
Les discussions autour de ces événements illustrent les divisions profondes sur la question israélo-palestinienne. La réaction du public et des responsables politiques pourrait influencer l'avenir de ces soirées et le soutien aux vétérans.
En résumé, les soirées de Beit Halochem soulèvent des questions complexes sur le soutien aux vétérans israéliens et la perception de l'armée israélienne. Alors que l'association continue de défendre ses actions, les tensions politiques et sociales demeurent palpables. La situation mérite d'être suivie de près.