
Junts a décidé de rompre avec le Gouvernement, marquant un tournant décisif. Cette formation indépendantiste, avec sept votes cruciaux au Congrès, a annoncé un veto à toutes les lois en cours d'examen. La porte-parole de Junts, Míriam Nogueras, a déclaré que "la législature reste bloquée". Cette situation crée des défis pour le Gouvernement.
Selon Nogueras, la seule option qui se présente désormais est de négocier avec le PP et Vox. Elle a souligné que "dans une démocratie parlementaire", le Premier ministre Sánchez doit expliquer comment il compte gouverner. Cependant, elle estime que cela n'a pas été fait, ce qui soulève des questions sur la stabilité du Gouvernement.
La députée de Junts a qualifié d’"inacceptable et incompréhensible" le comportement des députés catalans socialistes et de Sumar face à l'absence d'actions du Gouvernement espagnol. Elle a affirmé que "Sánchez se maintient au pouvoir" sans pouvoir approuver quoi que ce soit sans l'accord de Junts. Cela souligne une tension croissante entre les partis.
Junts a toujours affirmé qu'il n'y aurait pas de stabilité gouvernementale si les besoins des Catalans n'étaient pas pris en compte. La législature de Sánchez est donc bloquée, car Junts enregistre des amendements à la totalité de toutes les lois, soit environ cinquante. Les sept députés de Junts vont ainsi déposer des amendements sur 25 lois actuellement en discussion.
Les seules lois que Junts envisage d'approuver concernent l'Attention à la clientela, l'ELA, la Mobilité durable, l'Économie sociale et la loi du Cinéma. Nogueras a insisté sur le fait qu'il n'y a "plus de marge. Zéro". Ce blocage est total et les membres de Junts n'ont aucune espérance que le Gouvernement change d'attitude.
Depuis l'annonce de la rupture, Nogueras a précisé qu'ils n'ont reçu aucun signal du Gouvernement, ni appel ni contact. Cela montre une rupture nette dans les relations entre les parties impliquées, rendant la situation encore plus complexe.
Nogueras a également précisé que leur veto s'étend au projet de Budget général que Sánchez pourrait présenter, ainsi qu'à la réforme de la Justice. Cela inclut les lois connus sous le nom de Loi Bolaños et Loi Begoña. Elle a clairement indiqué qu'il n'y aurait pas de négociation ni d'accords.
Malgré cette position ferme, elle n'a pas totalement fermé la porte à un soutien potentiel pour une motion de censure avec le PP et Vox. Cela laisse entrevoir des possibilités futures, même si la situation actuelle reste tendue.
En résumé, le blocage politique actuel met en lumière les défis auxquels fait face le Gouvernement de Sánchez. Junts, avec son veto, impose une pression significative sur le processus législatif. La situation reste incertaine, et les prochaines étapes dépendront des négociations entre les partis. La dynamique politique en Espagne est donc à suivre de près.