Le bombardement d'Omagh a été décrit comme une déclaration de guerre par le Real IRA sur une population civile sans méfiance, selon Michael Gallagher, dont le fils Aiden a été tué lors de l'explosion. Il a souligné que ce groupe se considérait comme des « combattants de la liberté », mais leur action était tout le contraire.
Michael Gallagher a déclaré : "Ils sont des preneurs de liberté, les victimes sont devenues les véritables combattants de la liberté." Aiden, à 21 ans, était un jeune homme motivé et passionné par les voitures et les avions. Sa famille a toujours choisi ses amis en fonction de leur cœur, et non de leur religion ou de leur politique.
Il a partagé des souvenirs d'Aiden, qui avait une grande cercle d'amis et a connu une enfance heureuse. Gallagher a insisté sur le fait que, malgré les divisions dans la société, leur famille a toujours prôné l'amour et l'acceptation.
Le bombardement du 15 août 1998 a coûté la vie à 29 personnes, dont une femme enceinte de jumeaux. Ce tragique événement a eu lieu quatre mois après la signature de l'Accord du Vendredi Saint. Michael Gallagher a rappelé que sa famille avait déjà souffert pendant les Troubles, son frère ayant été tué par l'IRA en 1984.
Il a décrit le moment de l'explosion comme "absolument cruel", notant que beaucoup considèrent cet attentat comme le pire des Troubles, alors qu'il représente la première atrocité en temps de paix.
Aiden était allé au centre-ville d'Omagh pour acheter un nouveau jean. Ses derniers mots à son père étaient : "Je ne serai pas long." Après avoir entendu l'explosion, Michael Gallagher a su immédiatement qu'il s'agissait d'une bombe.
Après plusieurs voyages à l'hôpital, il a été conduit à une morgue de fortune où il a identifié le corps de son fils. Son plus grand souci était de devoir annoncer à sa famille qu'Aiden ne rentrerait pas à la maison, un moment qu'il a qualifié de très douloureux.
Stanley McCombe, mari d'Ann McCombe, victime de l'attentat, a décrit sa femme comme une personne merveilleuse et très attentionnée. Leur voyage de retour après l'explosion a été un véritable cauchemar, ressentant une atmosphère de mort à leur arrivée.
Clive McCombe a partagé que leur vie avait complètement changé après le bombardement. Il a exprimé sa tristesse en disant : "Ma mère me manque chaque jour. J'essaie de vivre d'une manière qui la rendrait fière." La douleur des familles reste vive, et la quête de justice est plus forte que jamais.
Le bombardement d'Omagh reste un événement tragique de l'histoire récente, marquant une période de souffrances pour de nombreuses familles. Les témoignages des proches des victimes soulignent l'impact dévastateur des actes de violence sur des vies innocentes. La recherche de vérité et de justice continue d'animer les familles touchées par cette tragédie.