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Une victime d'abus a fui son ex, mais le conseil l'a laissée dans un foyer non sécurisé

Publié le : 7 mai 2025

Victime de violence domestique : une situation alarmante

Une femme ayant fui une relation abusive a raconté son expérience difficile. Elle a dû barricader sa maison louée chaque nuit pendant plus de six mois. Cela était dû à un verrou cassé que son conseil municipal n'a pas réparé à temps. Cette situation met en lumière les défaillances des autorités face à la sécurité des victimes de violence domestique.

Problèmes de sécurité non résolus

Jane, nom d'emprunt, aurait dû bénéficier d'une sécurité supplémentaire, appelée durcissement ciblé, peu après avoir été classée à haut risque. Selon les directives gouvernementales, cela devait être fait dans un délai de quelques jours ouvrables. Cependant, le conseil du district de North Kesteven a reconnu une défaillance significative et a proposé une compensation de 100 £ à Jane.

Le commissaire aux violences domestiques pour l'Angleterre et le Pays de Galles a souligné que le durcissement ciblé était inégal, laissant de nombreuses victimes vivre dans la peur quotidienne. Le gouvernement a promis d'augmenter le financement pour aider ces victimes à trouver un logement sûr.

Une vie marquée par la peur

Jane a décrit comment elle vivait dans la terreur après avoir quitté son partenaire en mai 2024. Les retards dans les réparations ont fait d'elle une proie facile pour ses craintes. Elle a déclaré : « Chaque fois que je regardais la porte, ça me rendait malade. » Pour se protéger, elle a commencé à barricader sa porte avec des objets ménagers.

Elle a passé des mois à écouter le moindre bruit, craignant que son ex-partenaire ne revienne. « Je me sentais complètement en danger. C'était horrible, » a-t-elle ajouté. Les statistiques montrent que les femmes sont particulièrement vulnérables au cours du premier mois après avoir quitté une relation abusive.

Appels à l'action et changements nécessaires

Caroline Vincent, mère de Bethany, victime de meurtre, appelle à des changements urgents. Elle croit que si sa fille avait reçu le durcissement ciblé, elle pourrait être en vie aujourd'hui. Bethany et son fils ont été tués par son ex-partenaire, malgré un ordre de restriction en vigueur.

Une enquête sur leur décès a révélé que peu de mesures avaient été prises pour sécuriser leur domicile. Caroline a déclaré : « Personne n'est venu vérifier sa propriété, même s'il avait déjà essayé de s'introduire. » Cette situation met en évidence le besoin urgent d'une réponse adéquate des autorités.

Engagements du gouvernement et défis à relever

Le gouvernement a annoncé une augmentation de 30 millions de livres sterling pour aider les conseils à fournir un soutien aux victimes. Cependant, des défis persistent, notamment des difficultés à contacter les propriétaires pour effectuer les travaux nécessaires. Emma Storey, de la Domestic Abuse Housing Alliance, a confirmé qu'il y avait des problèmes à obtenir des autorisations pour le durcissement ciblé.

Les autorités locales doivent agir rapidement pour améliorer leur réponse. Un outil a été développé pour aider à cette fin, mais toutes les autorités ne l'ont pas encore adopté. Jane a exprimé son désespoir face à la situation et a demandé que personne ne vive l'angoisse qu'elle a ressentie.

Conclusion

Les histoires de Jane et de Bethany illustrent des lacunes inquiétantes dans la protection des victimes de violence domestique. Il est impératif que les autorités prennent des mesures concrètes pour garantir la sécurité des personnes vulnérables. Le durcissement ciblé doit devenir une priorité pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.

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