Noel Clarke a récemment affirmé devant la Haute Cour qu'il est victime d'une conspiration illégale. Cette déclaration fait suite à des allégations de comportements sexuellement inappropriés portées contre lui, impliquant également le Guardian et de nombreuses autres personnes.
Dans des soumissions écrites, l'équipe juridique de M. Clarke a déclaré que les accusations le qualifiant de « prédateur sexuel » étaient infondées. Ils ont précisé que l'intention des conspirateurs était de lui causer un préjudice financier et réputationnel irréparable.
Le Guardian a réagi en affirmant qu'il défendrait son journalisme, le qualifiant de vrai et d'important pour le public. Ils ont qualifié la revendication de conspiration d'« allégation sauvage ».
Les allégations contre M. Clarke ont été publiées dans une série d'articles du Guardian en 2021 et 2022. Il poursuit maintenant Guardian News and Media (GNM) en justice. Il soutient que les articles étaient faux et que le Guardian a agi comme juge, jury et bourreau de sa carrière et de sa réputation.
Les articles mettaient en avant des témoignages de plusieurs femmes de l'industrie du film et de la télévision, qui l'accusaient de comportements inappropriés sur plusieurs années.
Dans ses soumissions écrites, le Guardian a indiqué qu'il défendrait le cas et que le procès entendra 16 femmes. Ces femmes, selon le Guardian, témoigneront de la conduite de M. Clarke de manière directe.
Elles fourniront des preuves de harcèlement, de comportements sexuels non désirés et d'agressions sexuelles. Le procès devrait durer six semaines.
Noel Clarke se bat pour sa réputation face à des accusations graves. Le procès en cours pourrait avoir des répercussions significatives sur sa carrière. Les deux parties s'affrontent dans une affaire qui soulève des questions complexes sur la vérité et la responsabilité dans le journalisme.