Le témoignage d'Hélène Perlant, la fille de François Bayrou, a suscité des réactions vives. Alain Esquerre, porte-parole des victimes, a exprimé son regret que ce témoignage "vole un peu la vedette" aux véritables victimes. Ces révélations sont parues juste avant la sortie de son livre sur l'affaire Bétharram.
Dans une interview accordée à Paris Match, Hélène Perlant a partagé son expérience traumatisante. Lors d'un camp de vacances dans les Pyrénées, elle a subi des violences physiques de la part d'un curé. Ce dernier officiait dans le collège de filles où elle était scolarisée, un lieu au cœur de ce scandale.
Alain Esquerre a souligné que cette attention médiatique sur Hélène Perlant est regrettable. Il a déclaré que cela "vole un peu la vedette" aux victimes qui ont réellement souffert. Il a également noté que beaucoup parlent de l'article, tandis que son livre passe inaperçu.
L'avant-dernier chapitre du livre d'Alain Esquerre est dédié à Hélène Perlant. Elle y témoigne de son expérience et du déni collectif qui a entouré les violences à Bétharram. Elle a pris l'initiative de contacter Esquerre pour partager ses réflexions, précisant qu'elle ne voulait pas parler du "scandale Bayrou".
Le même jour, une plainte a été déposée contre François Bayrou pour "non-dénonciation de crime". Cette plainte évoque des scènes de violences dont Hélène était témoin dans les années 1980. Alain Esquerre a également mentionné cet épisode dans son livre.
François Bayrou a réagi avec colère face à ces accusations. Il a déclaré que "celui qui me fera mêler mes enfants à tout ça n'est pas né". Il a également admis que sa fille lui avait parlé de violences physiques, mais pas de violences sexuelles. Cette déclaration a été faite après une rencontre avec le collectif des victimes.
Les tensions autour de cette affaire continuent de croître. Les révélations d'Hélène Perlant et les réactions de son père ajoutent une couche de complexité à cette situation déjà délicate.
Les événements récents liés à l'affaire Bétharram soulèvent des questions profondes sur le déni collectif et les violences subies par les victimes. Les témoignages comme celui d'Hélène Perlant sont cruciaux pour faire avancer le débat. Il est essentiel de donner la parole aux victimes et de reconnaître leur souffrance, au-delà des personnalités impliquées.