
Un besoin irrépressible de parler semble s’être emparé des détenus du quartier de lutte contre la criminalité organisée (QLCO) de la prison de Vendin-le-Vieil. Les responsables de cet établissement, où se trouvent les plus importants narcotrafiquants de France, ont été surpris par l'augmentation des appels à des associations d'aide.
Des organismes tels que la Croix Rouge, « France victimes », « les narcotiques anonymes » ou encore « Écoute Dopage » ont reçu un nombre inhabituel d'appels. Ces associations, qui offrent une écoute 24 heures sur 24, répondent aux prisonniers en quête de soutien. Ce phénomène est assez rare en détention, ce qui a suscité l'étonnement des autorités.
Les appels passés à ces associations sont protégés par la confidentialité des échanges. Contrairement aux coups de fil aux proches, ces communications ne peuvent pas être écoutées par les agents de l’administration pénitentiaire. Cela permet aux détenus de s'exprimer librement sans crainte de répercussions.
Cette inflation d'appels a conduit les services du ministère de la Justice à réagir. Les détenus concernés n'avaient, pour la plupart, jamais eu d'échanges avec ces services d’aide auparavant. La situation a donc poussé les autorités à prendre des mesures pour mieux comprendre ce besoin soudain de communication.
En somme, ce phénomène au sein du quartier de lutte contre la criminalité organisée soulève des questions importantes sur le bien-être des détenus. La hausse des appels à des associations d'aide témoigne d'un besoin urgent d'écoute et de soutien. Les mesures prises par les autorités pourraient être cruciales pour répondre à cette demande croissante.