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Quatre victimes s'adressent aux sympathisants de la gauche 'abertzale' pour leur rappeler que les Etarras sont des "assassins emprisonnés"

Publié le : 19 mai 2025

Déclaration des victimes du terrorisme

La presidenta du Collectif des Victimes du Terrorisme (Covite), Consuelo Ordóñez, a dénoncé avec trois autres victimes d'ETA que les prisonniers de la bande ne sont pas des « politiques », mais bien des « assassins emprisonnés ». Cette déclaration a eu lieu lors d'un événement organisé par Sare, une plateforme qui demande la libération des prisonniers.

Ce rassemblement a clôturé une campagne à Pamplona, où des mobilisations ont uni les localités d'origine des prisonniers. Ordóñez, accompagnée d'Iñigo Pascual, vice-président de Covite, et d'autres victimes, a affiché des messages pour dénoncer les « provocations » subies par les victimes d'ETA.

Mobilisation contre les actes provocateurs

Lors de l'événement à Pamplona, les quatre victimes ont exprimé leur désaccord face aux actes de Sare, qui soutiennent les prisonniers d'ETA. Ordóñez a déclaré :

« Nous n'accepterons aucune leçon de paix et de coexistence de ceux qui appellent les assassins de nos proches des prisonniers politiques. »

Ces victimes ont fait irruption dans une manifestation qui marquait la fin de plusieurs rassemblements dans les communes basques et navarraises. Le groupe, dirigé par l'ancien conseiller à la Justice du gouvernement basque, Joseba Azkarraga, milite pour la libération des « prisonniers et réfugiés » afin d'atteindre une solution définitive au conflit.

Critique des privilèges accordés aux prisonniers

Covite a maintenu une position critique envers les « privilèges » accordés aux prisonniers d'ETA par les institutions. Ces derniers ne collaborent pas avec la justice et n'ont pas demandé pardon à leurs victimes. Ordóñez a souligné que ces privilèges sont accordés à travers des « tiers degrés frauduleux », sans respecter l'exigence fondamentale de la loi, qui est le « repentir ».

Les membres de Covite ont également mis en lumière que ceux qui soutiennent les prisonniers d'ETA sont souvent les mêmes qui, par le passé, applaudissaient les attentats. Cette continuité dans le soutien à la violence soulève des questions sur la véritable intention derrière ces manifestations.

Conclusion

Les déclarations de Consuelo Ordóñez et des autres victimes d'ETA soulignent un profond sentiment de déception face à la manière dont les prisonniers sont perçus et traités. La lutte pour la reconnaissance des souffrances des victimes continue, tandis que les mobilisations pour la libération des prisonniers d'ETA persistent. Ces événements mettent en lumière les tensions entre les différentes perceptions du passé et les attentes pour l'avenir.

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