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Les Victimes Après La Sentencia Du Hogar Seguro De Guatemala : "Ce N'est Pas Ce Que Nous Attendions"

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Victimes - Les Victimes Après La Sentencia Du Hogar Seguro De Guatemala : "Ce N'est Pas Ce Que Nous Attendions"

Réactions à la sentence du Hogar Seguro

Les filles survivantes et les familles des 41 victimes de l'incendie du Hogar Seguro au Guatemala expriment leur insatisfaction face à la sentence rendue ce mardi. Les condamnations, allant de six à 25 ans de prison pour six fonctionnaires de l'État, leur semblent insuffisantes. Un septième a été acquitté de toutes les charges.

Cinthia Morales, une des 15 survivantes, a déclaré : "Ce n'est pas ce que nous attendions". Emelin del Cid, une autre survivante, a exprimé un sentiment mitigé, se disant "ni heureuse ni triste", mais reconnaissant avoir ressenti un allègement en raison de la culpabilité des condamnés.

La cérémonie en mémoire des victimes

Après l'annonce de la sentence, plusieurs mères de victimes et des groupes de soutien ont organisé une cérémonie à la Plaza de la Constitución de la ville de Guatemala. Là, 41 croix ont été érigées en mémoire des victimes. Un panneau proclamait : "Vivas en nuestra memoria. Les filles ne se brûlent pas. Huit ans sans justice."

Carmen Uriaz, mère de Mayra Chután, victime de la tragédie, a exprimé sa déception face à la justice. Elle a souligné que la juge Ingrid Vanessa Cifuentes a ordonné une enquête contre l'ancien président, Jimmy Morales, pour son rôle dans l'incident, ce qui lui a donné un peu d'espoir. Elle a affirmé que "la justice que j'attendais n'est pas celle-ci".

Les attentes des familles

Dacia Marcela Ramírez, mère d'Achly Gabriela Méndez Ramírez, a également exprimé son mécontentement. Elle s'attendait à des condamnations plus sévères, tout en reconnaissant que la justice au Guatemala est souvent insuffisante. Elle a fait part de son espoir que l'ancien président soit jugé pour son implication.

Ramírez a souligné que la lutte pour la justice n'est pas terminée. Un troisième groupe de quatre personnes accusées reste en attente d'un jugement. "Cela va prendre beaucoup de temps", a-t-elle admis, tout en espérant une réparation juste pour les familles des victimes.

Les sentiments des survivants

Elsa Chiquín, mère de Jeimy Aracely Ramírez, a partagé son chagrin face aux peines légères infligées aux condamnés. Elle a exprimé son désir de voir une justice divine pour sa fille, qui aurait eu 23 ans. "Je me sens très triste, blessée et désespérée", a-t-elle avoué.

Chiquín a également critiqué le fait que les accusés se soient déclarés innocents, malgré la gravité de leurs actions. Elle a souligné que ces personnes "ont la vie de 41 filles sur la conscience". Pour elle, la seule lueur d'espoir réside dans l'enquête contre Jimmy Morales.

Les implications de la sentence

Paula Barrios, coordinatrice de l'organisation Mujeres Transformando el Mundo, a déclaré que la sentence "ne reflète pas la justice que les filles méritent". Elle a néanmoins noté la responsabilité du État dans cette affaire. Barrios espère que cette décision contribuera à changer la perception de la protection des enfants au Guatemala.

Le procureur du cas, Edgar Gómez, a exprimé sa satisfaction quant à cette sentence "historique". Selon lui, elle représente une réparation pour les victimes et un pas vers une meilleure justice. Le président du Guatemala, Bernardo Arévalo, a également salué ce jugement comme un tournant dans la protection des droits des enfants.

Conclusion

La sentence concernant l'incendie du Hogar Seguro a suscité un large éventail de réactions. Les familles des victimes continuent de lutter pour une justice complète et espèrent que les responsables seront tenus pour compte. Ce cas souligne la nécessité d'une réforme en profondeur du système judiciaire guatémaltèque, afin de garantir la sécurité et les droits des enfants.

Publié le : 14 août 2025
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