« C’est une belle victoire » : Les écoles de cuisine de Thierry Marx évitent la fermeture définitive
Introduction
Les écoles Cuisine mode d'emploi(s), fondées par Thierry Marx en 2012, ont formé 4 152 apprentis. Ce dispositif a récemment connu des défis, mais le maire de Grigny, Philippe Rio, annonce une victoire : la formation est sauvée. Les écoles rouvrent leurs portes pour accueillir des stagiaires en quête d'emploi.
Rétablissement des écoles
Le 10 juin, les cinq écoles de formation, situées à Grigny, Clichy-sous-Bois, Champigny-sur-Marne, Dijon et Marcq-en-Barœul, vont reprendre leurs activités. Ces établissements, qui avaient dû fermer, offriront une formation certifiante de onze semaines aux métiers de la restauration pour des personnes éloignées de l'emploi.
Véronique Carillon, la directrice générale, souligne l'importance de ce programme pour ceux ayant des parcours souvent chaotiques. Les stagiaires pourront acquérir des compétences essentielles pour intégrer le marché du travail.
Résultats de la formation
Depuis sa création, le dispositif a affiché un taux de réussite impressionnant. En effet, 84 % des stagiaires ayant obtenu leur diplôme ont trouvé un emploi, dont 68 % en CDI ou CDD. Philippe Rio rappelle que cette formation est une réponse à une demande croissante dans un secteur en tension.
La formation a prouvé son efficacité, et il était impensable de la fermer. Les résultats positifs témoignent de la nécessité de maintenir ce type de programme pour soutenir les futurs professionnels de la cuisine.
Défis financiers et adaptation
Cependant, un changement dans le financement de la formation professionnelle a mis en péril le dispositif. Le modèle économique dépend désormais des préparations opérationnelles à l’emploi individuelles (POEI), rendant difficile le financement avant l'engagement des entreprises.
Véronique Carillon explique que demander à des petites entreprises de s'engager sans connaître le candidat était un défi. La recherche de partenaires solides est devenue essentielle pour garantir la pérennité des écoles.
Partenariats et solutions locales
Pour surmonter ces obstacles, des collaborations avec des entreprises de travail temporaire ont été établies. Ces entreprises, ayant des besoins en compétences dans l'hôtellerie-restauration, participent à la mise en œuvre des POEI. Cela permet de couvrir près de 200 POEI, avec un fort soutien en Île-de-France.
De plus, des solutions locales sont explorées, impliquant des mairies et des associations. Ces efforts ont permis de programmer plus de 50 POEI, répondant ainsi aux besoins du secteur.
Conclusion
La session de juin est donc sauvée, et Philippe Rio se montre optimiste pour septembre. Toutefois, des efforts continus sont nécessaires pour garantir le financement à long terme. Véronique Carillon insiste sur l'importance de trouver des solutions durables pour aborder sereinement l'avenir et assurer la formation des futurs professionnels.
