Un nouveau rapport met en lumière un écart de genre « frappant » dans la prévention du VIH dans les West Midlands. Les femmes de cette région sont touchées de manière disproportionnée par les inégalités en matière de santé liées au VIH. Il est urgent d'agir pour remédier à cette situation préoccupante.
Selon les données, les femmes représentaient 42 % des nouveaux diagnostics de VIH dans la région, tandis que seulement 3 % d'entre elles utilisent des mesures de prévention comme la prophylaxie pré-exposition (PrEP). La PrEP, disponible sous forme de comprimé quotidien ou d'injection tous les huit semaines, réduit considérablement le risque de contracter le VIH.
Les dirigeants de la santé et les défenseurs se réunissent pour discuter de cet écart de genre. Les appels à l'action s'intensifient pour lutter contre cette inégalité. En 2023, 75 % des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes qui avaient besoin de PrEP avaient commencé ou poursuivi son utilisation, selon des chiffres gouvernementaux.
Les femmes ayant des rapports sexuels avec des hommes représentent désormais la plus forte proportion de nouveaux diagnostics de VIH en Angleterre. Sophie Strachan, du Sophia Forum, une organisation caritative pour le VIH, a déclaré que les femmes étaient « laissées pour compte ». Elle a souligné qu'il existe déjà des exemples de travail remarquable dans les West Midlands.
« Nous devons nous appuyer sur ces initiatives et garantir que chaque femme ait accès au soutien qu'elle mérite », a-t-elle ajouté. Cela démontre l'importance d'initiatives locales pour faire une réelle différence.
Certains habitants de la région sont invités à participer à un nouvel essai clinique, mais le besoin d'inclure davantage de femmes est crucial. Dr Prita Banerjee, du Royal Wolverhampton NHS Trust, a mentionné que l'événement à Birmingham serait une opportunité précieuse pour partager les bonnes pratiques et explorer comment les approches peuvent être élargies.
Les initiatives dirigées par des pairs peuvent avoir un impact significatif sur la santé des femmes, en répondant à leurs besoins spécifiques. Cela souligne l'importance d'un soutien communautaire dans la lutte contre le VIH.
La réunion discutera des résultats du rapport national intitulé Systematically Excluded and Ignored, qui révèle que les femmes ont été systématiquement sous-servies dans la réponse au VIH au Royaume-Uni. Peter Wickersham de Gilead Sciences a souligné que, bien que la politique nationale fixe la direction, c'est l'action locale, adaptée aux besoins de la communauté, qui entraîne un véritable changement.
Il est essentiel d'agir rapidement pour réduire cet écart de genre et garantir que toutes les femmes aient accès aux ressources nécessaires pour se protéger contre le VIH.