Dacca, Kinshasa, El Alto-La Paz… Les Villes « Monstres » de Pascal Maître au Festival « Visa pour l'Image » de Perpignan
Exposition de Pascal Maître à Perpignan
Le photographe Pascal Maître présente son exposition au festival "Visa pour l'image" de Perpignan, visible jusqu'au 14 septembre. À la Casa de la Catalanité, il propose une visite commentée de ses photos, mettant en lumière les mégalopoles du monde, notamment Dacca, Kinshasa et El Alto La Paz. Les visiteurs sont captivés par ses récits.
Des mégalopoles sous le feu des projecteurs
Au cours de son exposition, Pascal Maître aborde des thématiques variées telles que la technique photo, la géopolitique et l'urbanisme. Par exemple, Dacca, au Bangladesh, est présentée comme la ville la plus dense au monde, avec 40 000 habitants par km². En comparaison, Tokyo compte 14 000 habitants et Paris 9 000.
Chaque jour, 2 000 nouveaux migrants affluent vers Dacca, souvent chassés par le réchauffement climatique. Ce reportage est également publié dans Paris Match cette semaine, soulignant l'importance de ces images.
Un intérêt croissant pour la photographie
Pascal Maître, présent pour la 12e fois à ce festival, remarque un grand intérêt du public pour les événements mondiaux. Les visiteurs, comme Isabelle, sage-femme de Grenoble, expriment leur désir de comprendre les enjeux contemporains. « Décider de venir ici, c’est découvrir le travail de photographes courageux », déclare-t-elle.
La contemplation des photos en grand format pousse les gens à réfléchir différemment. Sophie, une vacancière, se pose des questions sur son propre choix : « Aurais-je fui ou serais-je restée sur place en Ukraine ? »
Une expérience immersive et réflexive
Les visiteurs parcourent l'exposition avec une attention quasi religieuse. Ils sont particulièrement touchés par les photos de l'Ukraine et de la Californie. Pascal Maître souligne l'enthousiasme palpable : « Les gens sont concentrés et lisent patiemment les légendes », ce qui témoigne d'un intérêt pour le monde qui les entoure.
Dans dix jours, il reprendra ses activités pour des scolaires, convaincu que « c’est important d’ouvrir des fenêtres sur le monde ». Il espère inspirer les jeunes à voyager et à explorer.
La croissance démographique en question
El Alto, un quartier qui comptait 80 000 habitants il y a quelques années, en compte désormais 1 300 000. Cette explosion démographique est un symbole fort, mis en avant lors de l'exposition à Perpignan. Les questions techniques fusent parmi les visiteurs, témoignant de leur curiosité.
Pascal Maître s'engage à répondre à toutes les interrogations, qu'elles soient techniques ou thématiques. Son exposition est un véritable voyage de Dacca à El Alto-La Paz, accessible à tous.
Conclusion
En somme, l'exposition de Pascal Maître au festival "Visa pour l'image" offre une réflexion profonde sur les enjeux contemporains des mégalopoles. À travers ses photographies, il invite le public à s'interroger sur le monde qui les entoure. La richesse des échanges et des questions témoigne d'un intérêt croissant pour la photographie et les réalités mondiales.
