Le recours du Consortium a été rejeté, permettant à l'État de continuer ses discussions avec GL Events. Vinci-Bouygues, qui exploite le Stade de France depuis sa création, avait contesté la décision de l’État devant le tribunal administratif après avoir été devancé dans l’appel d’offres pour la concession des 30 prochaines années.
Le juge a estimé que « l’État n’a pas manqué à ses obligations de publicité et de mise en concurrence. » Le consortium avait dénoncé une offre incomplète de GL Events sur plusieurs points, tout en critiquant la capacité de son concurrent à gérer un stade de 80 000 places.
Lors de l’audience au tribunal de Montreuil, l’avocat du consortium a soutenu que l’offre de GL Events reposait sur une mission trompeuse, assurée par PEC, la société qui gère plusieurs grandes salles. Cette stratégie a soulevé des doutes sur la capacité de GL à mener à bien la gestion du stade.
Vinci-Bouygues a également mis en avant des critiques concernant le rôle des fédérations sportives dans le processus de sélection. Toutefois, le juge a rejeté ces critiques, affirmant que l'État n'avait pas commis d'erreurs dans l'évaluation des capacités techniques et financières de GL Events Venues.
Le juge des référés a rejeté la demande d’annulation de la procédure, soulignant que l'État avait respecté ses obligations. Il a noté que les éléments fournis au tribunal n'indiquaient aucune erreur manifeste dans l'appréciation des capacités de GL Events.
En outre, le tribunal a écarté les critiques concernant l’intervention de certains partenaires techniques auprès de GL Events Venues, renforçant ainsi la position de l'État dans ce dossier. Cette décision ouvre la voie à la poursuite des négociations avec GL Events.
Avec le rejet de ce référé, l'État peut maintenant avancer vers un nouveau contrat de concession pour le Stade de France. Les négociations exclusives avec GL Events devraient se conclure dans les semaines à venir.
Vinci-Bouygues n’a pas encore réagi à cette décision, mais le consortium a la possibilité de saisir le Conseil d’État. Toutefois, cette saisine ne suspendra pas le processus actuel, rapprochant ainsi le stade des mains de GL Events.
Le rejet du recours du consortium Vinci-Bouygues marque une étape importante dans la gestion du Stade de France. L'État peut désormais finaliser ses discussions avec GL Events, ce qui pourrait avoir des répercussions significatives sur l'avenir de l'enceinte sportive. La situation reste à suivre de près, alors que les négociations avancent vers un nouveau contrat.