
Deux adolescents afghans, âgés de 17 ans, ont été condamnés à des peines de prison pour le viol d'une fille de 15 ans à Leamington Spa. Jan Jahanzeb et Israr Niazal ont plaidé coupables lors d'une audience en octobre concernant l'attaque survenue le 10 mai.
Lors d'une audience au Warwick Crown Court, le juge Sylvia de Bertodano a levé les restrictions de publication concernant les noms des accusés. Jahanzeb a reçu une peine de 10 ans et 8 mois de détention pour mineurs, tandis que Niazal a été condamné à 9 ans et 10 mois. Des documents de déportation ont été émis pour Jahanzeb.
Le tribunal a entendu une déclaration d'impact de la victime, qui a exprimé : "Le jour où j'ai été violée m'a changé en tant que personne." Elle a ajouté qu'elle ne se sentait plus en sécurité lorsqu'elle sortait. Cette situation a également eu un impact sur sa famille, qui se sentait impuissante.
Au début du procès, le procureur Shawn Williams a indiqué que les accusés étaient des demandeurs d'asile mineurs non accompagnés. Jahanzeb a fui l'Afghanistan et a subi une évaluation d'âge à son arrivée au Royaume-Uni en janvier, concluant qu'il avait 17 ans. Niazal est arrivé en novembre dernier.
Le viol a eu lieu après que la victime s'est séparée de ses amis dans une zone herbeuse. Le procureur a décrit l'incident comme "horrifique", avec des preuves vidéo montrant Jahanzeb en train d'appeler Niazal à rejoindre la victime.
Le juge a expliqué que maintenir les restrictions de publication pourrait entraîner des spéculations nuisibles. Elle a souligné que l'absence d'informations pouvait alimenter la colère publique et propager de fausses informations.
Dans une déclaration supplémentaire, la mère de la victime a partagé son chagrin, déclarant : "Nous avons vu notre fille vibrante et confiante souffrir d'anxiété si intense qu'elle est souvent malade." Elle a ajouté que l'attaque avait brisé quelque chose en eux.
Ces condamnations mettent en lumière la gravité des crimes sexuels et l'impact dévastateur sur les victimes et leurs familles. Le système judiciaire continue de traiter ces affaires avec sérieux, tout en cherchant à protéger les droits des victimes.