Depuis quelques semaines, la répression des étudiants dénonçant les agissements d'Israël s'intensifie aux États-Unis. Marco Rubio, le secrétaire d'État, a clairement affirmé : « Chaque fois que je trouve un de ces cinglés, je lui retire son visa ». Plus de 300 étudiants soutenant la Palestine ont vu leurs visas annulés, et plusieurs ont été arrêtés.
Cette situation a commencé à prendre de l'ampleur dès la campagne présidentielle de Donald Trump. Il a vivement critiqué les manifestations étudiantes qui s'opposent aux bombardements israéliens à Gaza. Trump a également pointé du doigt les campus américains, les qualifiant d'envahis par l'antisémitisme. Fin avril 2024, il a déclaré : « Je n’ai jamais rien vu de tel » en évoquant les manifestations à Columbia.
Depuis l’investiture de Trump le 20 janvier 2025, son administration a intensifié la répression. Marco Rubio accuse les étudiants soutenant la Palestine de liens avec le Hamas ou d’antisémitisme. Cela a conduit à des mesures sévères, notamment des arrestations et des expulsions.
Un cas emblématique est celui de Mahmoud Khalil, un étudiant de Columbia. Il a été arrêté chez lui et conduit en Louisiane pour des procédures d’expulsion, malgré son statut de résident permanent. Cette situation illustre la gravité de la répression à l'encontre des voix dissidentes.
Récemment, l'arrestation de Rumeysa Ozturk, étudiante en doctorat à l'université de Tufts, a suscité une vive réaction. Des vidéos de son interpellation par des agents des services d'immigration sont devenues virales. Elle a co-signé un article critiquant la gestion du mouvement de contestation par son université, sans mentionner le Hamas.
Cette arrestation soulève des questions sur la liberté d'expression et la répression des opinions critiques. Face à cette situation, des actions judiciaires ont été engagées.
En réponse à ces événements, l'association américaine des professeurs universitaires a déposé une plainte contre Donald Trump et son administration. Ils l'accusent de violer la liberté d'expression des étudiants. Cette initiative marque un tournant dans la lutte pour les droits des étudiants aux États-Unis.
La situation actuelle met en lumière les tensions croissantes autour de la liberté académique et des droits civiques dans le pays. Les actions de l'administration Trump sont perçues comme une menace pour les valeurs démocratiques.
La répression des étudiants soutenant la Palestine aux États-Unis soulève de sérieuses préoccupations. Les actions de l'administration Trump et de Marco Rubio mettent en danger la liberté d'expression sur les campus. Il est crucial de rester vigilant face à cette situation et de soutenir ceux qui défendent leurs droits.