Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a annoncé ce mercredi une nouvelle politique de restriction de visas. Cette mesure vise les étrangers responsables de la censure de la liberté d'expression aux États-Unis. Traditionnellement, Washington a critiqué des pays comme la Russie, l'Iran ou la Chine pour leurs atteintes à cette liberté.
Cependant, l'administration Trump cible désormais l'Union Européenne, en particulier les lois sur le contenu numérique adoptées récemment. Ces lois imposent des obligations aux grandes technologiques et aux réseaux sociaux, que la Maison Blanche considère comme complices d'une campagne contre la liberté d'expression.
Rubio a souligné que c'est inacceptable que des fonctionnaires étrangers menacent des citoyens américains pour leurs publications sur des plateformes américaines. Selon lui, ces menaces portent atteinte à la souveraineté américaine et à l'exercice du droit fondamental à la liberté d'expression.
Le communiqué du Département d'État précise que ces intrusions ne seront pas tolérées. Le secrétaire d'État a exprimé sa détermination à protéger les droits des citoyens américains contre toute forme de censure étrangère.
Ironiquement, cette annonce intervient un jour après que Rubio a ordonné à toutes les ambassades et consulats des États-Unis de suspendre les entretiens pour les visas étudiants. L'objectif est d'évaluer si le contenu des réseaux sociaux des candidats est considéré comme hostile envers le gouvernement américain.
Cette mesure soulève des questions sur la liberté d'expression et sur la manière dont les États-Unis appliquent ces principes. Alors que les autorités américaines prennent des mesures contre la censure, elles semblent également restreindre l'accès à l'éducation pour certains étudiants.
Rubio a affirmé que les Américains subissent des représailles pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression. Il a annoncé des mesures punitives contre les fonctionnaires étrangers impliqués dans la censure. La liberté d'expression est, selon lui, un droit inné que les gouvernements étrangers ne devraient pas pouvoir violer.
Il a également averti que les étrangers cherchant à nuire aux droits des Américains ne devraient pas bénéficier du privilège de voyager aux États-Unis. Cette position marque un tournant dans la politique américaine envers les pays qui restreignent les libertés individuelles.
Les déclarations de Rubio font référence à la Loi de Services Numériques de l'UE, qui impose des restrictions aux entreprises technologiques. Cette loi, censée protéger les utilisateurs, est critiquée pour son utilisation à des fins de censure et de contrôle des contenus.
Des exemples récents montrent que des citoyens en Europe sont arrêtés pour avoir exprimé des opinions jugées offensantes. Cela soulève des préoccupations quant à la véritable nature de la liberté d'expression dans ces pays.
La nouvelle politique de restriction de visas annoncée par Rubio repose sur la Loi d'Immigration et de Nationalité. Elle autorise le secrétaire d'État à déclarer inadmissible tout étranger dont l'entrée pourrait nuire aux intérêts des États-Unis. Ces mesures pourraient également affecter certains membres de leur famille.
En somme, cette initiative marque une étape importante dans la défense de la liberté d'expression, tout en soulevant des questions sur les implications pour les relations internationales et l'accès à l'éducation.