BUENODIA

Vols d’eaux-de-vie : Pourquoi les viticulteurs charentais paient-ils 247 000 euros de taxes sur de l’alcool siphonné ?

Sports et LoisirsParapharmacie
Viticulteurs - Vols d’eaux-de-vie : Pourquoi les viticulteurs charentais paient-ils 247 000 euros de taxes sur de l’alcool siphonné ?

Une Situation Inacceptable pour les Viticulteurs

« Un système tordu, hallucinant, et une double peine pour les victimes », dénonce Anthony Brun, le président de l’Union générale des viticulteurs pour l’AOC Cognac (UGVC). Plusieurs viticulteurs charentais, ayant subi des vols d’eaux-de-vie ces derniers mois, se voient réclamer de fortes sommes par l’État.

L’administration douanière assimile en effet les volumes d’alcool volés à des volumes manquants qu’il convient de taxer, comme s’ils avaient été commercialisés. Selon l’UGVC, l’addition réclamée aux viticulteurs concernés s’élève actuellement à 247 000 euros.

Des Montants Écrasants

Après avoir perdu 5 000 litres de cognac discrètement siphonnés dans ses fûts, l’un d’entre eux a reçu la douloureuse : 84 000 euros. « Les paiements sont même exigés en une seule fois », s’agace Anthony Brun, citant le cas d’un viticulteur contraint de réclamer un étalement de la dette « pour ne pas mettre la clé sous la porte ».

Cette situation soulève des questions sur la réglementation en vigueur. Ironie de l’histoire, abonde Anthony Brun : « Les droits d’accises ne sont appliqués que sur les volumes vendus en France. »

Une Injustice pour les Viticulteurs

Avec 97,5 % du cognac exporté à l’étranger, il est presque plus rentable pour l’État que les viticulteurs se fassent voler. Les viticulteurs charentais espèrent « trouver des solutions » et une oreille attentive auprès de l’État.

« Les exploitations viticoles ne peuvent être sacrifiées à cause d’une interprétation rigide et injuste de la réglementation », souligne Jérôme Bauer, le président de la Confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie de vin à appellations d’origine contrôlées (CNAOC), solidaire des viticulteurs charentais.

Appel à l'Aide

La situation actuelle met en lumière une crise au sein du secteur viticole. Les viticulteurs se retrouvent dans une position délicate, confrontés à des pertes financières importantes et à des exigences fiscales démesurées. Ils cherchent désespérément un soutien pour surmonter cette épreuve.

Il est crucial que l'État prenne en compte les difficultés rencontrées par ces producteurs. Un dialogue ouvert et constructif pourrait mener à des solutions bénéfiques pour tous.

Conclusion

Les viticulteurs charentais sont dans une situation critique face à des demandes fiscales injustes. Il est essentiel que des mesures soient prises pour protéger leurs intérêts et assurer la pérennité de leurs exploitations. L'État doit écouter et agir pour éviter que des producteurs ne disparaissent à cause de cette situation.

Publié le : 21 décembre 2025
ParapharmacieSports et LoisirsHigh TechMaison déco
Maison décoHigh Tech