Le célèbre artiste ghanéen Shatta Wale fait face à des complications juridiques suite à la saisie de sa voiture de luxe. Cette situation a été déclenchée par une demande des autorités américaines concernant des liens présumés avec des activités criminelles. Le véhicule en question est une Lamborghini Urus de 2019.
Les autorités ghanéennes ont pris possession de la Lamborghini, qui serait liée aux proceeds d'un crime impliquant Nana Kwabena Amuah. Ce dernier purge une peine de sept ans de prison aux États-Unis pour fraude. Shatta Wale a nié toute connaissance ou lien avec Amuah, affirmant être un propriétaire tiers du véhicule.
Wale a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux, critiquant la façon dont les agents ont récupéré la voiture. Il a déclaré que l'intervention armée était injustifiée et a accusé le directeur de l'agence de l'avoir humilié. Selon lui, il avait acheté la voiture pour 150 000 $ et avait fourni des documents justificatifs aux officiers.
La Lamborghini devrait être renvoyée aux États-Unis dans le cadre de la restitution de 4,7 millions de dollars d'Amuah. L'agence Eoco a indiqué que le FBI et le ministère de la Justice américain souhaitaient demander une assistance juridique pour son retour. Ils ont également précisé que la saisie s'était déroulée sans incident.
Eoco a souligné que les agents de la surveillance et de la récupération d'actifs portent des armes pour leur sécurité lors des opérations. Shatta Wale a finalement été autorisé à remettre personnellement la voiture, qui est désormais sous la garde d'Eoco.
Les dossiers judiciaires américains montrent qu'Amuah et ses complices ont trompé près de 70 organisations publiques et privées. Ils ont réussi à faire transférer des fonds sur des comptes bancaires contrôlés par leur groupe via des sociétés écrans. En 2023, Amuah a été condamné à 86 mois de prison et la Lamborghini a été identifiée comme un bien devant être restitué aux victimes.
Cette affaire met en lumière les défis liés à la fraude et à la récupération d'avoirs dans un contexte international. Les autorités ghanéennes et américaines collaborent pour traiter ces cas complexes, ce qui pourrait avoir des implications significatives pour d'autres affaires similaires à l'avenir.
La saisie de la Lamborghini de Shatta Wale illustre les conséquences des activités criminelles et le rôle des autorités dans la récupération d'actifs. Alors que l'artiste continue de défendre son innocence, cette situation soulève des questions sur la responsabilité et la transparence dans le secteur musical. Reste à voir comment cette affaire évoluera dans les mois à venir.