Un nouvel accord stratégique a été établi entre l'Union européenne et l'administration Trump concernant les droits de douane sur les produits européens. À partir de maintenant, les voitures et les produits pharmaceutiques européens seront taxés à 15 % lors de leur entrée aux États-Unis. Cette décision a été annoncée lors d'une conférence de presse par le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic.
Cette entente survient après des mois de négociations difficiles entre Bruxelles et Washington. En juillet, un accord a été scellé, fixant des droits de douane de 15 % sur les produits européens. Cela vise à éviter une guerre commerciale entre les deux puissances économiques.
Malheureusement, l'Union européenne n'a pas réussi à obtenir d'exemption pour le secteur du vin, qui sera également soumis à une taxe de 15 %. Maros Sefcovic a exprimé sa déception lors de la conférence, soulignant que cette exemption était particulièrement demandée en France et en Italie.
En réalité, le taux effectif appliqué par les États-Unis aux marchandises européennes était déjà proche de 15 %, incluant une surtaxe de 10 % et un taux de 4,8 % préexistant. Cela signifie que les exportateurs européens doivent maintenant s'adapter à cette nouvelle réalité.
Les deux parties ont également convenu de lever réciproquement leurs droits de douane sur un certain nombre de produits stratégiques. Cela inclut des équipements aéronautiques, des produits chimiques, des équipements pour semi-conducteurs, ainsi que des produits agricoles et des matières premières critiques.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a souligné l'importance de cet accord. De plus, l'UE s'est engagée à investir 750 milliards de dollars en achats d'énergie et 600 milliards de dollars d'investissements supplémentaires aux États-Unis. Cela démontre une volonté de renforcer les relations économiques entre les deux régions.
En conclusion, cet accord commercial marque une étape significative dans les relations entre l'Union européenne et les États-Unis. Malgré l'absence d'exemption pour le vin, les deux parties semblent déterminées à travailler ensemble sur des questions économiques stratégiques. Il reste à voir comment ces changements affecteront le commerce et les investissements à long terme.