Début du procès des gangsters accusés du vol de Kim Kardashian à Paris

Début du procès des accusés du vol de Kim Kardashian à Paris

Le procès de dix personnes accusées d'avoir volé Kim Kardashian sous la menace d'une arme a débuté à Paris. En 2016, la star de la télé-réalité a été attaquée dans une suite de luxe pendant la Fashion Week. Plusieurs millions de dollars en bijoux ont été dérobés, dont une bague de fiançailles de 4 millions de dollars offerte par Kanye West.

Un aperçu du procès

Dans une salle d'audience ornée de tapisseries du XIXe siècle, le tribunal a présenté un aperçu fascinant des vies des accusés. Le premier à se présenter, Yunice Abbas, 71 ans, a fait l'objet d'une "enquête de personnalité". Ce rapport aide les jurés à comprendre le passé et le comportement des accusés.

Le tribunal a entendu une longue liste de crimes pour lesquels Abbas a été reconnu coupable, allant des petits délits aux braquages. Son enfance difficile, marquée par la perte de deux frères et sœurs, a également été évoquée. Abbas a admis son rôle dans le vol et a même écrit un livre intitulé "I Held Up Kim Kardashian".

Les déclarations d'Abbas

Lorsqu'on lui a demandé s'il ressentait de la sympathie pour ses victimes, Abbas a déclaré qu'il ne regrettait rien avant le vol. Cependant, il a reconnu qu'il regrettait ses actes après avoir vu l'impact sur Kardashian. "Nous avons juste pris le sac à main de la dame, mais j'ai découvert qu'il y a un traumatisme derrière cela", a-t-il dit.

Gary Madar et son implication

Le tribunal s'est également concentré sur Gary Madar, dont la société de transport a fourni des services aux Kardashian. À 35 ans, il est accusé d'avoir fournit des informations sur la localisation de Kim Kardashian la nuit du vol. À l'époque, il travaillait comme agent de service à la clientèle dans les aéroports.

Madar a rencontré les Kardashian plusieurs fois, mais il a nié avoir transmis des informations. Son avocat a affirmé qu'il n'y avait "aucune preuve solide" de son implication dans le vol. L'audience a mis en lumière les relations entre les accusés et les victimes.

Autres accusés et déroulement du procès

Marc Boyer, 78 ans, accusé d'avoir fourni l'arme utilisée lors du vol, a également été interrogé. Il a exprimé des regrets concernant l'environnement criminel dans lequel son fils a grandi. Le procès se poursuivra avec d'autres accusés prenant la parole jusqu'au 13 mai, date à laquelle Kim Kardashian est attendue pour témoigner.

La majorité des 400 journalistes présents s'attendent à une forte affluence ce jour-là. Le tribunal doit trouver des moyens d'accueillir tous ces reporters. Ce procès a lieu huit ans et demi après le vol, en raison de divers retards liés aux affaires de terrorisme et à la santé des accusés.

Conclusion

Le procès du vol de Kim Kardashian met en lumière les complexités du système judiciaire français. Les témoignages des accusés révèlent des histoires personnelles qui soulignent les conséquences de leurs actes. Alors que le procès se déroule, il est clair que l'impact de cet événement continue de résonner, tant pour les victimes que pour les accusés.