Le premier vol d'évacuation des Britanniques en provenance d'Israël a atterri au Royaume-Uni après un voyage long et intense. Ce vol de la Royal Air Force (RAF) a quitté l'aéroport Ben Gurion de Tel Aviv avec 63 ressortissants britanniques et leurs familles, faisant une escale à Chypre avant d'arriver à l'aéroport de Birmingham.
Un passager a exprimé sa gratitude envers le personnel au sol, tout en critiquant le plan d'évacuation. Ce dernier a été jugé insuffisant comparé à d'autres nations, comme les États-Unis et le Portugal, qui ont déjà rapatrié leurs citoyens. L'espace aérien israélien est fermé depuis le début du conflit, laissant des milliers de Britanniques bloqués.
Max Radford, un passager, a accompagné ses parents âgés lors de ce vol. Il a décrit la journée comme longue et intense, tout en soulignant que le plan d'évacuation était chaotique à chaque étape. Selon lui, le gouvernement britannique semble improviser, et il a insisté sur le fait qu'il fallait faire davantage pour rapatrier les citoyens britanniques.
Downing Street a indiqué qu'environ 1 000 personnes avaient demandé une place sur un vol d'évacuation, ce qui représente un quart des 4 000 qui se sont enregistrés auprès du Foreign Office. Le ministère des Affaires étrangères a précisé que d'autres vols dépendraient de la demande et de la situation sécuritaire.
Les ressortissants britanniques encore en Israël ont été encouragés à s'enregistrer auprès du gouvernement britannique. Max Radford, qui a payé 1 050 £ pour trois billets, a qualifié de ridicule le fait que le vol ait atterri à Birmingham, accusant le Foreign Office de choisir cette destination pour des raisons de coût.
Malgré les critiques, Max Radford a partagé un moment positif lors du vol. Il a déclaré qu'il n'oublierait jamais comment les passagers ont commencé à chanter l'hymne national israélien et God Save the King dans l'avion. Cela témoigne de la solidarité et de l'esprit de la communauté juive du Royaume-Uni.
Le matin suivant, le président américain Donald Trump a annoncé qu'un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran était désormais en vigueur. Le gouvernement israélien a confirmé avoir accepté cette proposition, tout en avertissant qu'il réagirait avec force à toute violation du cessez-le-feu.
Avant la confirmation du cessez-le-feu, Israël et l'Iran avaient échangé des tirs intensifs. Les services d'ambulance israéliens ont rapporté quatre morts et 22 blessés suite aux frappes iraniennes. Les détails concernant les attaques et leurs conséquences restent encore flous.
Cette première évacuation des Britanniques d'Israël met en lumière les défis rencontrés par les gouvernements dans des situations de crise. Les critiques sur le plan d'évacuation soulignent la nécessité d'une meilleure organisation et d'une réponse plus rapide pour protéger les citoyens à l'étranger.