« Je vote pour la première fois après avoir fui une dictature »

Un moment de liberté pour Ahmad et Ghayda

Ahmad Al Masri et sa femme Ghayda ont grandi sous l'ombre de la dictature de Bashar al-Assad en Syrie. Dans ce pays, la démocratie et la liberté d'expression n'étaient que des rêves inaccessibles. Aujourd'hui, dans la quarantaine et récemment devenus citoyens canadiens, ils s'apprêtent à voter pour la première fois lors des élections générales au Canada.

Pour eux, ce moment dépasse le simple acte de voter. C'est une expérience puissante de liberté, qu'ils n'auraient jamais cru possible. Cette élection représente un tournant dans leur vie, symbolisant l'espoir et l'émancipation après des années de répression.

Les défis de l'exil

Fuir un régime oppressif comme celui de la Syrie n'est pas sans défis. Ahmad et Ghayda ont dû s'adapter à une nouvelle culture, tout en portant le poids de leur passé. Ils ont trouvé refuge au Canada, un pays qui valorise la démocratie et les droits de l'homme.

Leur parcours n'a pas été facile. En plus de s'intégrer, ils ont dû surmonter des obstacles émotionnels et psychologiques. Cependant, leur détermination à participer activement à la société canadienne les a poussés à surmonter ces difficultés.

La signification du vote

Voter est un droit fondamental que beaucoup prennent pour acquis. Pour Ahmad et Ghayda, chaque bulletin de vote représente une victoire sur leur passé. Cela symbolise non seulement leur intégration, mais aussi leur engagement envers les valeurs canadiennes.

Ils voient leur vote comme une manière de contribuer à la communauté qui les a accueillis. C'est un acte de reconnaissance envers le pays qui leur a offert une seconde chance.

Un avenir prometteur

Ahmad et Ghayda rêvent d'un avenir où leurs enfants pourront grandir dans un environnement de liberté et de respect. Ils espèrent que leur participation aux élections inspirera d'autres immigrants à s'engager également.

Leur histoire est celle de nombreux réfugiés qui, après avoir fui des régimes oppressifs, trouvent une nouvelle maison et une nouvelle vie. Ils sont la preuve vivante que l'espoir et la résilience peuvent triompher des pires adversités.

Conclusion

Le vote d'Ahmad et Ghayda est bien plus qu'un simple acte civique. C'est une affirmation de leur liberté retrouvée et de leur engagement envers une société démocratique. En participant aux élections, ils montrent que même après des années de lutte, il est possible de reconstruire sa vie et de contribuer à un avenir meilleur.