
La cheffe des Écologistes, Marine Tondelier, a exprimé des critiques sévères contre le projet de budget. Lors d'une interview sur France 3, elle a affirmé que ses parlementaires n'avaient d'autre choix que de voter contre ce projet. Selon elle, le gouvernement semble vouloir livrer le pays au Rassemblement national (RN).
Tondelier a qualifié ce projet de budget d'injuste et d'incompréhensible. Elle a déclaré : « Il n’y a aucune raison aujourd’hui de voter autre chose que contre parce que ce qui se passe est inadmissible. » Cette position souligne son engagement à défendre les intérêts de la France face à des choix qu'elle juge dangereux.
Un point crucial de son discours a été la suppression de 100 000 emplois d’insertion pour les bénéficiaires du RSA. Marine Tondelier a insisté sur le fait que cette décision illustre la direction inquiétante que prend le gouvernement. Elle a déclaré que si l'objectif était de livrer le pays au RN, le gouvernement ne s'y prendrait pas autrement.
Cette situation met en lumière les conséquences sociales des choix budgétaires du gouvernement. Tondelier a souligné que ces suppressions d'emplois affectent directement les plus vulnérables de la société.
Concernant le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), Tondelier a indiqué que les députés écologistes s'abstiendraient probablement lors de l'ultime vote. Elle a précisé que la décision reviendrait au groupe, mais que celui-ci semblait ferme dans son action.
Lors de la deuxième lecture, le PLFSS a été adopté avec 247 voix contre 234, et l'abstention des écologistes a été déterminante. Cette abstention montre la complexité des décisions politiques au sein de l'Assemblée nationale.
Marine Tondelier a également abordé le sujet du Mercosur et de la crise agricole. Elle a critiqué Annie Genevard, la qualifiant de cocasse pour appeler à se préparer à une guerre agricole tout en soutenant le Mercosur. Selon Tondelier, cette position pourrait nuire à l'agriculture française.
Elle a déclaré que si elle devenait présidente, son groupe désobéirait à ce traité. Cette déclaration souligne son engagement à protéger l'agriculture française contre des accords qu'elle considère nuisibles.
Dans l'ensemble, Marine Tondelier a exprimé une forte opposition aux décisions budgétaires du gouvernement, les qualifiant de dangereuses pour le pays. Elle a mis en avant les conséquences sociales de ces choix, notamment la suppression d'emplois d'insertion. Son discours met en lumière les tensions politiques autour du budget et des accords commerciaux.