Cette rentrée, Marine Le Pen adopte une posture beaucoup plus offensive envers le Premier ministre et le président de la République. Son discours lors de la braderie d'Hénin-Beaumont, traditionnellement marquant le début de sa saison politique, prend une tournure différente cette année.
En effet, le discours prévu ce dimanche sera sa troisième intervention de septembre. Cela montre une volonté de s'imposer sur la scène politique, avec un message clair et fort pour ses partisans.
Lors d'un bureau de campagne la semaine dernière, Marine Le Pen a profité de l'occasion pour critiquer François Bayrou. Elle lui a attribué les "3 D" : déni, déconnexion, déresponsabilité. Cette attaque frontale souligne sa détermination à s'opposer aux figures politiques établies.
Sa stratégie a évolué vers les "2D" : dissolution de l'Assemblée nationale ou démission du président. Cette nouvelle approche vise à créer une pression politique accrue sur le gouvernement.
Le lendemain, accompagnée de Jordan Bardella, elle a renforcé son message sur le perron de Matignon. Elle a appelé à une dissolution ultra-rapide, mettant en avant son désir de changement immédiat dans la gouvernance.
Cette demande de dissolution témoigne de sa volonté de mobiliser ses partisans et de peser sur le débat public. Son approche proactive pourrait bien redéfinir les lignes politiques à venir.
En résumé, Marine Le Pen fait preuve d'une agressivité politique renouvelée cette rentrée. Sa stratégie, basée sur la dissolution ou la démission, montre sa détermination à s'imposer comme une force incontournable. Avec plusieurs interventions en septembre, elle prépare le terrain pour un combat politique intense.