Le président de Vox en Murcie, José Ángel Antelo, a critiqué la Conférence épiscopale pour son silence concernant les politiques de genre qui, selon lui, « desdibuja a la mujer », ainsi que pour l'inaction face aux attaques yihadistes contre les chrétiens en Afrique. Dans une interview accordée à Antena 3, il a affirmé que la culture chrétienne doit être défendue dans les espaces publics.
Antelo a soutenu le leader national de son parti, Santiago Abascal, qui a également dénoncé le silence de certaines autorités ecclésiastiques concernant les politiques migratoires du gouvernement de Pedro Sánchez. Selon Antelo, cette réflexion est partagée par de nombreux Espagnols, y compris des membres de l'Église.
Antelo a exprimé ses inquiétudes face à la montée de l'islamisme radical, qu'il attribue au « silence » du bipartisme. Il a accusé ce dernier d'être responsable de l'augmentation de l'immigration illégale. En effet, il a souligné que des attaques yihadistes contre des chrétiens en Afrique n'ont pas suscité de réaction significative de la Conférence épiscopale.
En Espagne, Antelo a mentionné des problèmes graves tels que l'« ablación » et les mariages forcés. Il a également mis en lumière l'insécurité ressentie par les femmes et les homosexuels dans certaines zones. De plus, il a signalé que la Police Nationale surveille activement les réseaux sociaux dans la région, un lieu connu pour son recrutement de yihadistes.
Antelo a clarifié que sa position n'est pas contre l'immigration légale, tant que les immigrants s'adaptent à la culture espagnole. Il a insisté sur le fait que ceux qui souhaitent contribuer à la société espagnole sont les bienvenus. En revanche, il a déclaré que ceux qui ne respectent pas les libertés démocratiques ne seront pas acceptés.
Il a également abordé la question de la motion approuvée à Jumilla, précisant que le PSOE va souvent à l'encontre du bon sens. Il a affirmé que Vox a pris des mesures concrètes pour fermer des centres pour mineurs étrangers non accompagnés et pour renvoyer les migrants dans leur pays d'origine.
Antelo a souligné que son parti ne lie pas immigration et criminalité, mais a précisé que l'immigration illégale massive peut augmenter la criminalité. Il a annoncé que si Vox accède au pouvoir, ils envisageront de déroger les immigrants en situation irrégulière, ainsi que ceux qui commettent des crimes graves.
Il a également soulevé la question d'un éventuel référendum sur l'immigration en Espagne, convaincu que la majorité de la population, y compris à gauche, soutiendrait les positions de Vox.
En ce qui concerne le traitement des mineurs étrangers non accompagnés, Antelo a proposé que la première étape soit de vérifier leur âge. Il a noté que la plupart des mineurs arrivant en Espagne ne viennent pas de pays en guerre. Il a plaidé pour le retour de ces enfants auprès de leurs parents.
Pour les mineurs venant de zones de conflit et demandant l'asile, il a reconnu que cela nécessiterait une procédure différente. Antelo a ainsi mis en avant la nécessité d'une approche réfléchie et humaine face à cette problématique.
Les déclarations de José Ángel Antelo révèlent des préoccupations profondes au sujet des politiques de genre et de l'immigration. Il appelle à une défense active de la culture chrétienne et à une prise de conscience des enjeux liés à l'immigration illégale. La position de Vox, selon Antelo, vise à protéger les valeurs et les libertés démocratiques en Espagne.