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Vox dénonce une "gravísima burla institucional" concernant la présence du condamné pour terrorisme Barrena (Bildu) dans la délégation qui évalue la démocratie hongroise

Publié le : 25 avril 2025

Visite des eurodéputés en Hongrie

Une mission de eurodéputés de la commission des Libertés Civiles, Justice et Intérieur (LIBE) a récemment visité la Hongrie pour examiner sa santé démocratique. Parmi les membres de cette délégation se trouve Pernando Barrena, un représentant de EH Bildu, qui a été condamné pour son appartenance à ETA. Ce dernier a également été un ancien dirigeant de Herri Batasuna, un parti politique illégalisé.

La présence de Barrena soulève des controverses. Vox, un parti politique espagnol, a qualifié cette inclusion de "gravissime burla institutionnelle". Jorge Buxadé, le chef de la délégation de Vox à Bruxelles, a dénoncé le fait que le Parlement Européen ait "franchi toutes les lignes rouges de la décence démocratique".

Réactions de Vox

Vox a demandé des explications au Parlement Européen concernant la participation de Barrena. Selon eux, cela donne du pouvoir et de la légitimité à ceux qui ont fait partie d'un "entrelacement criminel". Buxadé a affirmé qu'avec un simple appel, le Parlement pourrait initier une enquête sérieuse sur les crimes d'ETA encore impunis, mais qu'il préfère rester silencieux.

Le parti critique également la mission d'audit sur la situation en Hongrie. Ils accusent l'Union Européenne de se concentrer sur un État membre souverain qui refuse de se plier aux dictats idéologiques de la gauche globaliste. Ils remettent en question l'absence d'évaluation de l'État de droit en Espagne, dont le "détérioration" ne mérite même pas débat.

Critique du gouvernement espagnol

Buxadé a également critiqué le gouvernement espagnol, affirmant que personne à Bruxelles n'ose mettre en lumière ses actions, telles que l'indult des golpistes ou les négociations avec des fugitifs. Vox dénonce ainsi une instrumentalisation systématique du Parlement Européen pour attaquer les gouvernements qui défendent la souveraineté nationale.

Ils accusent Bruxelles d'être à l'origine d'un "fédéralisme autoritaire" et d'une "ingénierie sociale". Cette situation soulève des questions sur la direction que prend l'Union Européenne et sur le respect des valeurs démocratiques au sein de ses États membres.

Composition de la délégation

La délégation officielle de la Eurocámara était composée de cinq eurodéputés : Pernando Barrena (The Left, Espagne), Tineke Strik (Greens/EFA, Pays-Bas), Sophie Wilmès (Renew, Belgique), Krzysztof Miszek (SandD, Pologne) et Micha Wawrykiewicz (EPP, Pologne). Vox a dénoncé une majorité de gauche et de globalistes, avec un ancien membre d'ETA représentant l'Espagne.

Cette situation met en lumière les tensions au sein de l'Union Européenne et les différentes perceptions des valeurs démocratiques entre ses membres. Le débat sur la légitimité et la responsabilité des représentants européens reste ouvert.

Conclusion

La visite des eurodéputés en Hongrie soulève des questions critiques sur la santé démocratique de l'État. Les accusations de Vox mettent en lumière des préoccupations sur l'intégrité du Parlement Européen et son rôle dans la défense des valeurs démocratiques. À l'avenir, il sera essentiel de surveiller de près ces dynamiques au sein de l'Union Européenne.

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