Starmer défend son voyage au G20 en Afrique du Sud malgré l'absence de Trump

Défense du voyage de Starmer au G20 en Afrique du Sud

Le premier ministre britannique, Sir Keir Starmer, se rend au sommet du G20 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Cet événement rassemble les 20 plus grandes économies du monde. Cependant, Donald Trump a choisi de ne pas y assister, avançant des allégations largement discréditées concernant la persécution des blancs dans le pays.

Objectifs du voyage

Sir Keir Starmer, souvent critiqué pour ses voyages fréquents, mettra en avant les bénéfices d'un premier ministre agissant comme un ambassadeur pour les entreprises britanniques à l'étranger. Il visitera un dépôt à Johannesburg pour observer des trains construits à Derby et annoncera un nouvel accord visant à fournir des services de conseil aux chemins de fer sud-africains.

Ce travail sera réalisé par une organisation appelée Crossrail International, détenue par le gouvernement britannique. De plus, elle a signé un accord avec le Vietnam pour fournir des services similaires.

Opportunités en Afrique

Downing Street soutient que l'Afrique offre des opportunités futures sans précédent pour les entreprises britanniques. En effet, la moitié de la population africaine a moins de 20 ans, et plus d'un quart de la population mondiale vivra en Afrique d'ici 2050. Cela représente une chance significative pour le Royaume-Uni.

Interrogé sur l'impact de l'absence de Trump, Sir Keir a déclaré qu'il devait saisir cette occasion pour conclure des accords en face à face. Il a souligné l'importance de la collaboration avec les pays partenaires pour améliorer la situation économique au Royaume-Uni.

Réaction à l'absence de Trump

Donald Trump a qualifié le sommet de "total disgrace" sur les réseaux sociaux, répétant ses allégations sur la persécution des Afrikaners. Il a précisé qu'aucun officiel américain ne sera présent tant que ces violations des droits humains perdurent. L'administration Trump a même proposé un statut de réfugié aux Sud-Africains blancs.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déclaré que l'absence des États-Unis au G20 était "leur perte". Il a également ajouté que "la politique de boycott ne fonctionne pas". Aucune des parties politiques sud-africaines, y compris celles représentant la communauté blanche, n'a affirmé qu'il y avait un génocide en cours.

Conclusion

En somme, le voyage de Sir Keir Starmer au G20 en Afrique du Sud souligne l'importance de l'engagement international pour le Royaume-Uni. Malgré l'absence de Trump, les discussions et les accords potentiels pourraient avoir un impact significatif sur l'économie britannique et les relations avec les pays africains.