
Le président Donald Trump a élargi l'interdiction de voyage aux États-Unis, excluant les ressortissants de cinq pays supplémentaires. Cette décision vise à renforcer la sûreté des États-Unis et entrera en vigueur le 1er janvier. Les pays concernés comprennent le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Sudan du Sud et la Syrie.
Les nouvelles restrictions s'appliquent également aux détenteurs de passeports de l'Autorité palestinienne. Par ailleurs, le Laos et la Sierra Leone, auparavant soumis à des restrictions partielles, sont désormais intégrés à la liste des interdictions complètes. En tout, 15 autres pays, dont le Nigeria, la Tanzanie et le Zimbabwe, feront également face à des restrictions partielles.
Cette décision s'inscrit dans le cadre des efforts de l'administration pour renforcer les contrôles d'immigration. Trump a évoqué des échecs dans les systèmes de filtrage et de vérification à l'étranger comme justification de cette interdiction élargie.
L'annonce a eu lieu après l'arrestation d'un ressortissant afghan soupçonné d'avoir tiré sur deux membres de la Garde nationale durant le week-end de Thanksgiving. Cet incident a été mis en avant par la Maison Blanche pour illustrer ses inquiétudes sécuritaires.
C'est la troisième fois que Trump impose une interdiction de voyage. La première a été introduite en 2017, entraînant des manifestations et des défis juridiques. Cette politique a ensuite été validée par la Cour suprême des États-Unis.
La Maison Blanche a précisé que certaines exceptions s'appliqueraient. Les résidents permanents légaux, de nombreux détenteurs de visas existants, les diplomates et les athlètes participant à des événements sportifs majeurs ne seront pas affectés par cette interdiction.
Des dérogations seront également possibles au cas par cas lorsque le voyage sera jugé dans l'intérêt national.
Les pays soumis à des restrictions complètes incluent :
Les documents de voyage émis ou approuvés par l'Autorité palestinienne seront également soumis à une suspension complète d'entrée.
Les restrictions partielles concernent des pays tels que l'Angola, Cuba, et le Venezuela, entre autres.
Cette nouvelle extension de l'interdiction de voyage par Trump illustre la politique stricte de l'administration en matière d'immigration. Les implications de ces restrictions seront à surveiller, tant pour les citoyens des pays concernés que pour les relations internationales des États-Unis.