
Face aux enjeux environnementaux, l’industrie du tourisme doit réinventer ses pratiques. Par exemple, elle encourage l’utilisation du train plutôt que de l’avion. Cette initiative vise à réduire l’impact écologique des déplacements. Le défi est de découvrir le monde tout en limitant son bilan carbone, une tâche qui semble ardue.
Le transport aérien représente 75 % des émissions de gaz à effet de serre d’un séjour. Cette réalité pousse les voyageurs à reconsidérer leurs choix. Certains adoptent le mouvement du « flygskam », ou la honte de prendre l’avion, en évitant les vols. Greta Thunberg, par exemple, opte pour le bateau ou le train.
Une solution plus réaliste consiste à réduire les distances tout en prolongeant les séjours. Cela permet de rentabiliser les déplacements tout en minimisant les émissions de CO2. Cette approche est de plus en plus adoptée par les voyageurs soucieux de leur empreinte carbone.
Le voyagiste Evaneos, qui met en relation clients et agences locales, utilise cette tendance comme argument commercial. En proposant des séjours qui favorisent des trajets plus courts et des durées de séjour allongées, il répond à une demande croissante de voyages responsables.
En somme, l’industrie du tourisme doit évoluer pour faire face aux défis environnementaux. En choisissant des moyens de transport moins polluants et en allongeant la durée des séjours, les voyageurs peuvent réduire leur impact. Cela représente une opportunité de voyager de manière plus durable tout en profitant pleinement de leurs expériences.