Le 23 juillet, un groupe d’adolescents français de confession juive a été débarqué d’un vol Vueling reliant Valence à Paris-Orly. Cet événement a suscité des accusations d’antisémitisme de la part des adolescents, tandis que la compagnie aérienne évoque un « comportement conflictuel ».
Ce groupe était composé de 44 adolescents et de huit encadrants, en fin de séjour d’une colonie de vacances de deux semaines. Ils étaient à l’aéroport de Valence, prêts à prendre leur vol prévu à 14h05.
Leur voyage devait les ramener à l’aéroport d’Orly, mais la situation a rapidement dégénéré. Après leur embarquement, ils ont été débarqués de l’avion par la Guardia civil espagnole, sur demande du commandant de bord.
Les adolescents, tous de nationalité française, dont certains sont franco-israéliens, ont exprimé leur indignation face à cet incident. Ils dénoncent un acte discriminatoire et affirment que leur comportement n’était pas problématique.
Les témoignages recueillis montrent une incompréhension face à la décision de la compagnie aérienne. Les encadrants ont également exprimé leur étonnement, soulignant que le groupe était calme avant l'incident.
En réponse aux accusations, Vueling a qualifié le comportement des adolescents de conflictuel, justifiant ainsi leur décision de les débarquer. Cette déclaration a été perçue comme une tentative de détourner l'attention des réelles préoccupations soulevées par le groupe.
La compagnie aérienne a précisé que la sécurité de tous les passagers est leur priorité. Cependant, cette explication n’a pas suffi à apaiser les tensions et les critiques qui ont suivi l’incident.
Cette affaire met en lumière des enjeux complexes autour de l’antisémitisme et de la sécurité dans le cadre des voyages aériens. Les adolescents et leurs encadrants continuent de revendiquer leur droit à un traitement équitable. Ce type d'incident soulève des questions importantes sur la tolérance et le respect des différences.