Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé que son gouvernement envisage de demander la peine de mort pour toute personne commettant un meurtre à Washington. Cette initiative fait partie de son plan pour lutter contre la criminalité dans la capitale. Lors de la septième réunion de son Cabinet, Trump a déclaré : "Si quelqu'un assassine quelqu'un dans la capitale, peine de mort."
Cette mesure, selon Trump, représente une prévention forte contre la criminalité. Il a également ajouté que toute son administration est d'accord avec cette approche. "Je ne sais pas si nous sommes prêts pour cela dans ce pays. Mais nous n'avons pas d'autre option," a-t-il précisé. Le président a insisté sur le fait que "si quelqu'un tue quelqu'un, cela entraînera la peine de mort."
Il est important de noter que la peine capitale a été abolie à Washington depuis 44 ans. Cette nouvelle proposition de Trump s'inscrit dans une stratégie plus large visant à contrer ce qu'il considère comme une criminalité désordonnée dans la ville. Bien que le niveau de criminalité soit perçu comme élevé, il est actuellement à son point le plus bas en 30 ans.
Le 11 août, Trump a pris le contrôle de la sécurité de Washington pour une période initiale de 30 jours. Cette décision se fonde sur une loi qui permet d'intervenir dans l'autorité de la ville en cas d'urgence liée à la criminalité. En plus des 800 membres de la Garde de Washington, six États gouvernés par des républicains ont également décidé d'envoyer des renforts.
Après l'arrivée des renforts, le nombre total d'effectifs de la Garde Nationale à Washington s'élève à environ 2.000 agents. En plus de cela, la Police Métropolitaine et des agents fédéraux, y compris ceux du FBI, de la DEA et de l'ICE, patrouillent également dans la ville. Ces mesures visent à renforcer la sécurité publique et à lutter contre la criminalité.
La procureure générale, Pam Bondi, a rapporté que 1.094 personnes ont déjà été arrêtées et que 115 armes illégales ont été saisies. Cela montre l'ampleur de l'opération en cours pour tenter de rétablir l'ordre à Washington.
Malgré ces efforts, des activistes et des organisations ont exprimé leurs préoccupations. Ils dénoncent que les agences fédérales profitent de cette prétendue guerre contre le crime pour cibler les migrants indocumentés. Cette situation soulève des questions sur l'équilibre entre la sécurité publique et les droits des individus.
Les critiques estiment que la mise en œuvre de telles politiques pourrait avoir des conséquences néfastes sur les communautés vulnérables. La lutte contre la criminalité ne doit pas se faire au détriment des droits civils et des libertés fondamentales.
La proposition de peine de mort pour les meurtres à Washington par Trump marque une étape significative dans sa politique de sécurité. Alors que le débat sur la criminalité se poursuit, il est crucial de surveiller l'impact de ces mesures sur la société. La protection des citoyens doit être équilibrée avec le respect des droits humains.