Bev Priestman, ancienne entraîneuse de l'équipe nationale féminine du Canada, est sur le point de prendre les rênes du Wellington Phoenix FC en Nouvelle-Zélande. Cette décision fait suite à son licenciement après le scandale d'espionnage par drone lors des Jeux Olympiques de Paris. Les rapports locaux indiquent que cette nomination pourrait être imminente.
La nomination de Priestman coïncide avec la fin de son interdiction d'un an imposée par la FIFA. Le club a laissé entendre cette embauche par un post sur les réseaux sociaux, montrant une main frappant à une porte avec l'inscription « Entraîneur principal de l'équipe féminine de Wellington Phoenix A-League » et la mention « Demain ».
La saison dernière, Wellington a terminé à la neuvième place dans l'A-League d'Australie, avec un bilan de 7 victoires, 13 défaites et 3 nuls. En mai, le club a annoncé qu'Amy Shepherd, entraîneuse adjointe, serait l'entraîneuse intérimaire jusqu'à la nomination d'un entraîneur permanent.
Priestman, ainsi que son entraîneur adjoint Jasmine Mander et l'analyste Joey Lombardi, ont tous reçu une suspension d'un an de la part de la FIFA. Cela fait suite à une plainte déposée par le Comité Olympique néo-zélandais, alléguant que des drones avaient été utilisés lors de séances d'entraînement avant le tournoi. Les trois ne font plus partie de Canada Soccer.
Ce scandale a provoqué une onde de choc dans le milieu du football féminin. Priestman, âgée de 39 ans, a des liens avec le club de Wellington grâce à sa femme, Emma Humphries, ancienne internationale néo-zélandaise et directrice de l'académie du club.
Avant de devenir entraîneuse principale du Canada, Priestman a occupé divers rôles au sein de Canada Soccer pendant cinq ans. Elle a été directrice du programme de développement EXCEL et a entraîné les équipes féminines des moins de 15, 17 et 20 ans. Elle a également été entraîneuse adjointe de John Herdman.
Priestman a été nommée entraîneuse de l'équipe féminine du Canada en novembre 2020. Elle a été nominée pour le titre de Meilleure entraîneuse FIFA en 2021 et 2022, soulignant son impact dans le football féminin.
La transition de Bev Priestman vers le Wellington Phoenix FC représente un nouveau chapitre dans sa carrière. Après un passage tumultueux, elle espère redorer son blason et apporter son expertise au football féminin en Nouvelle-Zélande. Les attentes sont élevées, et il sera intéressant de voir comment elle relèvera ce défi.