Ce mercredi, Diego Villafañe, la main droite du fiscal général Álvaro García Ortiz, a fait des déclarations au sujet d'un message WhatsApp impliquant la fiscal chef de Madrid, Pilar Rodríguez. Il a qualifié ce message de "poco reflexivo", en référence à une fuite de données concernant le compagnon d'Isabel Díaz Ayuso.
Le fiscal général, ainsi que Rodríguez et Villafañe, sont actuellement imputés pour avoir prétendument divulgué des informations confidentielles sur l'entrepreneur Alberto González Amador. Ce contexte a conduit à une série d'interrogations au sein du Tribunal Suprême.
Lors de son témoignage, Villafañe a uniquement répondu aux questions du juge, sans s'étendre sur les accusations portées contre lui. Selon le magistrat Ángel Hurtado, le message de Rodríguez indiquait que des informations avaient été publiées par "FGE" après analyse.
Villafañe a nié avoir divulgué des données confidentielles, affirmant qu'il y avait une quiebra sistémica de seguridad au sein de la fiscalité concernant la protection des données.
Villafañe a précisé que plus de 500 personnes avaient eu accès à la dénonciation du fiscal contre le compagnon d'Ayuso, sans compter les autres entités comme les jugements et le fisc. Il a également mentionné que 26 personnes avaient accès au courrier électronique au sein de la Secrétariat Technique.
Il a limité ses actions à demander des documents à la fiscal chef provincial de Madrid, en réponse à des questions d'un journaliste. Cette demande était une formalité selon le Statut Orgánico qui lui avait été assignée par le fiscal général.
Lors de son témoignage, Villafañe a également abordé la mauvaise relation entre la fiscal supérieure de Madrid, Almudena Lastra, et García Ortiz. Lastra avait mis en garde le fiscal général contre la divulgation d'informations sensibles concernant González Amador.
Villafañe, proche de García Ortiz, a profité de cette occasion pour critiquer Lastra, l'accusant d'avoir des frustrations personnelles qui influencent son jugement.
Les déclarations de Diego Villafañe au Tribunal Suprême révèlent des tensions internes au sein de la fiscalité et soulignent des préoccupations concernant la sécurité des données. La suite de cette affaire pourrait avoir des implications importantes pour les parties impliquées et pour la gestion des informations sensibles au sein des institutions judiciaires.