Le Chef de la Nation Tsuut'ina, Roy Whitney, a été accusé de deux agressions sexuelles par la police d'Edmonton. Ces accusations concernent des faits qui auraient eu lieu il y a plusieurs décennies, en 1994 et en 2005, impliquant deux hommes membres de la Nation Tsuut'ina.
Selon le communiqué de presse de la police, la première agression aurait eu lieu au cours des premiers mois de 1994, lorsqu'un homme de 33 ans aurait été agressé dans le secteur de 178 Street et 87 Avenue à Edmonton. La seconde agression est supposée s'être produite durant l'été de 2005, impliquant un homme de 38 ans dans la zone de Stony Plain Road et 178 Street.
La police a été alertée pour la première fois de l'incident de 1994 en novembre 2024. En enquêtant, ils ont découvert l'incident de 2005, ce qui a conduit à une enquête distincte en mai de cette année.
Roy Whitney a été arrêté mercredi et fait face à deux chefs d'accusation d'agression sexuelle. Son avocat, Jim Lutz, a déclaré que son client coopérait avec l'enquête. Whitney, pour sa part, a catégoriquement nié les accusations, les qualifiant de « dévastatrices » et « sans fondement ».
Dans une déclaration écrite, Whitney a affirmé : « Je démens ces allégations — elles sont fausses et sans mérite. J'ai dédié ma vie à servir le peuple Tsuut'ina avec honnêteté, respect et engagement. » Il a également exprimé son intention de défendre vigoureusement sa position.
La police d'Edmonton a indiqué qu'il pourrait y avoir d'autres plaignants et a encouragé toute personne se sentant victime de Whitney à se manifester. Le détective Brian McGuigan a souligné que des faits de cette nature peuvent être troublants pour les membres de la communauté, surtout lorsqu'ils impliquent des individus en position d'autorité.
Les enquêteurs souhaitent recueillir d'autres témoignages pour assurer une enquête complète et contribuer à la guérison de la communauté. Ils ont mis à disposition un numéro de contact pour ceux qui souhaitent signaler des incidents similaires.
Les accusations portées contre Roy Whitney soulèvent des questions importantes sur la confiance et la sécurité au sein de la Nation Tsuut'ina. Alors que l'enquête se poursuit, il est essentiel que toutes les voix soient entendues et que la vérité soit recherchée. La communauté doit faire face à ces allégations avec sérieux et respect pour toutes les personnes impliquées.