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Un yihadiste de 17 ans alimente la théorie du complot au Congrès et le PP abandonne la commission d'enquête : "Le CNI savait les intentions de l'imam"

Publié le : 13 février 2025

Accusations contre le CNI

Mohamed Houli Chemlal, l'un des condamnés pour les attentats terroristes à Barcelone et Cambrils en août 2017, a récemment fait des déclarations troublantes. Lors de sa déposition devant la commission d'enquête au Congrès, il a accusé le CNI de ne pas avoir agi contre l'imam de Ripoll, Abdelbaki Es Satty. Cette déclaration alimente la théorie du complot.

Chemlal, arrivé menotté et escorté, a affirmé que le CNI était au courant des intentions de l'imam. Selon lui, cela a permis à Es Satty de former la cellule responsable des attentats en Catalogne. Cette accusation soulève des questions sur la responsabilité des agences de sécurité.

Protestations des représentants du PP

Avant le début de l'intervention de Chemlal, les représentants du Parti Populaire (PP) ont quitté la salle. Ils ont protesté contre ce qu'ils considèrent comme un spectacle indigne orchestré par le PSOE. Pour eux, cela témoigne d'une manipulation politique visant à maintenir Pedro Sánchez au pouvoir.

Cette décision du PP met en lumière les tensions politiques entourant l'enquête. Les accusations de Chemlal, couplées à l'attitude du PP, créent un climat de controverse et de méfiance envers les institutions.

Déclarations de Mohamed Houli Chemlal

Lors de sa comparution, Houli Chemlal a déclaré : "Le CNI avait connaissance des intentions de l'imam et a permis qu'il vienne nous influencer." Ces mots ont résonné comme un appel à la responsabilité des autorités. Il a également mentionné avoir gardé le silence par peur de représailles jusqu'à présent.

En tant que seul survivant de l'explosion à Alcanar, Chemlal se sent désormais libre de parler. Il a ajouté : "Je suis condamné et je n'ai rien à perdre." Cette déclaration montre son désir de révéler la vérité sur les événements tragiques qui ont secoué la Catalogne.

Répercussions des déclarations

Les accusations de Chemlal pourraient avoir des répercussions importantes sur la perception du CNI et des autorités. Si ses affirmations sont vérifiées, cela pourrait remettre en question la sécurité nationale et la gestion des menaces terroristes.

En outre, cette situation pourrait entraîner des demandes de responsabilité de la part des citoyens et des partis politiques. Les événements récents soulignent l'importance d'une transparence totale dans les enquêtes sur le terrorisme.

Conclusion

Les déclarations de Mohamed Houli Chemlal ouvrent un débat crucial sur la sécurité et la responsabilité des agences gouvernementales. Alors que ces accusations continuent de faire surface, il est essentiel de suivre l'évolution de cette affaire. La quête de vérité est primordiale pour restaurer la confiance du public.

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