La secrétaire générale du Parti Populaire, Cuca Gamarra, a récemment exprimé des critiques sévères envers Yolanda Díaz, la leader de Sumar et ministre du Travail. Lors d'un événement en Navarre, elle a souligné que si Díaz éprouve un tel dégoût pour la situation actuelle au PSOE, elle devrait envisager de démissionner.
Gamarra a insisté sur le fait que rester au sein du gouvernement signifie être complice des actes reprochés. Elle a déclaré que les informations dont dispose Díaz pourraient remettre en question la propreté de ses ministères. Ces remarques interviennent après que Díaz ait dénoncé des cas de corruption au sein du PSOE lors du XIII Congrès Confédéral des CCOO.
Au cours de son intervention, Gamarra a souligné que des éléments corrompus ne sont pas isolés. Elle a affirmé que des personnes impliquées se trouvaient au Conseil des ministres et que Díaz ne pouvait pas prétendre ne pas les connaître. Elle a ajouté que le gouvernement, prétendu progressiste et féministe, a en réalité dégradé la condition des femmes.
Cette situation illustre les contradictions au sein du gouvernement espagnol. Gamarra a déclaré que le sanchisme, sans le soutien de ses partenaires, ne pourrait pas continuer à ternir le nom de l'Espagne. Elle a ainsi mis en lumière la responsabilité partagée des partenaires parlementaires dans cette crise.
Cuca Gamarra a été claire dans son message : si Díaz ressent un dégoût pour le gouvernement, elle doit agir en conséquence. Elle a affirmé que la ministre ne devrait pas rester si elle ne partage pas les valeurs du gouvernement actuel. Selon Gamarra, la démission est la seule voie à suivre pour ceux qui se sentent mal à l'aise dans cette administration.
De plus, Gamarra a évoqué la présidente du gouvernement de Navarre, María Chivite, en l'invitant également à présenter sa démission. Elle a prédit que Chivite rejoindrait d'autres présidents socialistes ayant dû quitter leur poste en raison de la corruption.
En somme, Cuca Gamarra a lancé un appel fort à la responsabilité et à la transparence au sein du gouvernement espagnol. Son message est clair : ceux qui sont au pouvoir doivent agir avec intégrité ou faire face aux conséquences. Les prochaines semaines pourraient être déterminantes pour l'avenir politique de plusieurs figures clés du gouvernement.