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Yolanda Díaz Coincée Entre Iu et Podemos : Elle Perd Tout Marges de Négociation Avec Sánchez sur la Défense

Publié le : 11 mars 2025

Introduction

Il est vraiment difficile que Sumar change de position et soutienne l'engagement de Pedro Sánchez d'accélérer l'augmentation des dépenses militaires en Espagne. Cela est dû à plusieurs facteurs qui limitent la capacité de Yolanda Díaz à manœuvrer, rendant ainsi complexe la recherche d'un consensus au sein du gouvernement de coalition.

Les défis internes de Sumar

Deux des circonstances qui entravent Díaz sont internes. D'une part, la sensibilité de son électorat face à ce type de mesures est très forte. D'autre part, la majorité des partis de l'alliance Sumar, notamment Izquierda Unida (IU), s'y oppose fermement. Ces tensions internes compliquent toute tentative de consensus sur les questions de défense.

La situation est d'autant plus délicate que Podemos, un ancien partenaire de coalition, a pris une position agressive. En effet, lorsque Podemos faisait partie du gouvernement, l'Espagne a augmenté ses dépenses militaires, mais aujourd'hui, le paysage politique a changé, et Sumar doit faire face à une compétition accrue pour l'électorat de gauche.

La pression de Podemos

Podemos a intensifié ses attaques contre Sánchez et Díaz, les qualifiant respectivement de « seigneur de la guerre » et de complice. Cela crée une dynamique où Podemos cherche à capitaliser sur les erreurs de Sumar. En conséquence, Sumar doit naviguer prudemment pour éviter de perdre du soutien dans un contexte électoral crucial.

Une proposition de loi a été déposée par Podemos au Congrès, visant à rendre tout accroissement des dépenses militaires dépendant de l'approbation parlementaire. Cette initiative vise à exposer Sumar sur des questions sensibles, sachant que cela résonnera favorablement auprès de IU.

Les racines de l'opposition

La coalition Sumar est constituée de plus d'une dizaine de partis, dont certains, comme IU, ont des racines profondément ancrées dans la tradition antimilitariste. Antonio Maíllo, à la tête de IU, s'oppose catégoriquement à toute augmentation des dépenses militaires, refusant de sacrifier des fonds destinés à des programmes sociaux.

Cette dynamique a changé depuis les élections européennes, où les partis de la coalition exigent désormais un consensus sur les questions de défense. IU est à l'avant-garde des positions les plus strictes contre l'augmentation des dépenses militaires, annonçant même des manifestations pour exprimer son désaccord.

Le sentiment des électeurs

Les votants de Sumar montrent une forte opposition à l'augmentation des dépenses militaires. Une récente enquête de Sigma Dos a révélé que 62 % des électeurs de Sumar en 2023 s'opposent à cette idée, tandis que seulement 28,6 % y sont favorables. Cette réalité met les partis de la coalition sous pression, car ils savent que leurs bases rejettent cette proposition.

En conséquence, Podemos utilise un discours populiste qui attire les électeurs mécontents, et cela représente une menace pour Sumar et ses partenaires. La situation actuelle exige une gestion délicate des attentes et des préoccupations des électeurs.

Conclusion

En somme, la position de Sumar face à l'augmentation des dépenses militaires est confrontée à des défis internes et externes significatifs. La pression de Podemos et la sensibilité de l'électorat compliquent la recherche d'un consensus. À l'approche des prochaines élections, Díaz et son équipe doivent naviguer avec prudence pour maintenir l'unité et le soutien au sein de la coalition.

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