L'ancien président du Gouvernement, José Luis Rodríguez Zapatero, a affirmé sa confiance envers le secrétaire d'organisation du PSOE, Santos Cerdán. Il a rejeté les informations suggérant l'existence d'un rapport de la UCO de la Guardia Civil qui pourrait impliquer Cerdán dans l'affaire Koldo. Dans une interview, il a souligné son engagement envers Cerdán, le comparant au ministre Félix Bolaños.
Zapatero a exprimé son inquiétude face à la possibilité de fuites d'informations sensibles. Il a déclaré que si un rapport de la UCO existe, cela représente une violation grave de l'intégrité de l'enquête. Si ce rapport est faux, cela soulève des questions sur la fiabilité des médias.
Selon Zapatero, cette situation crée une tension inutile dans le débat public. Il a noté que de telles fuites nuisent à la démocratie. Il a également rappelé que Santos Cerdán est un député et bénéficie d'une protection juridique.
Zapatero a exprimé sa conviction que, dans quelques mois, la plupart des affaires judiciaires contre le PSOE seront résolues, ce qui posera un problème au PP, qui manque d'alternatives politiques.
Concernant la conversation divulguée entre Sánchez et l'ancien ministre des Transports, José Luis Ábalos, Zapatero a ironisé sur le fait que son successeur "passe bien le scrutin". Il a critiqué le farisaïsme du PP, qui exploite ces fuites pour leur propre agenda.
Il a également exprimé son étonnement face à certains commentaires, soulignant que la communication en public diffère de celle en privé. Il a plaidé pour une compréhension de cette dynamique.
Zapatero a défendu la nécessité pour le secrétaire d'organisation du PSOE de dialoguer avec les présidents autonomiques. Cela est, selon lui, normal et compréhensible. Il a affirmé que des figures comme Emiliano García-Page et Javier Lambán ont exprimé leurs critiques sans entrave, contredisant l'idée que Sánchez a un comportement autoritaire.
Cette situation montre que le dialogue interne au sein du PSOE est possible, même face à des critiques ouvertes. Cela témoigne de la diversité d'opinions au sein du parti.
Concernant le terme "cónclave" utilisé par le leader du PP, Alberto Núñez Feijóo, Zapatero a exprimé sa surprise. Il a expliqué que le terme est habituellement associé à l'élection d'un nouveau leader, ce qui ne s'applique pas à la situation actuelle.
Il a ajouté qu'il espère que Feijóo reste en poste, car cela pourrait être bénéfique pour le PSOE. Zapatero a également averti Feijóo des risques associés à cette réunion, comparant la situation à celle de Pietro Parolin au Vatican.
En somme, les déclarations de Zapatero révèlent une confiance en Santos Cerdán et soulèvent des préoccupations quant à l'intégrité des informations médiatiques. Le débat public et la dynamique interne du PSOE sont des sujets critiques, alors que le PP semble confronté à des défis importants. L'avenir politique reste incertain, mais les enjeux sont clairs.