Volodymyr Zelensky cherche à obtenir l'aide de Donald Trump pour rencontrer directement Vladimir Poutine. Les capitales de Kiev, Paris, Berlin, Londres et Varsovie ont appelé à un cessez-le-feu de 30 jours à partir du 12 mai. Zelensky est prêt à se rendre en Turquie pour discuter avec le président russe.
Du côté russe, Moscou reste vague sur la composition d'une éventuelle délégation. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la partie russe se préparait aux négociations. Cependant, il n'a pas précisé si Poutine serait présent à ces discussions.
Face à cette incertitude, Zelensky a exhorté Donald Trump à se rendre en Turquie. Il pense que la présence de Trump pourrait inciter Poutine à participer aux négociations. Actuellement, Zelensky accuse le président russe de ne pas vouloir mettre fin à la guerre en Ukraine.
Il a affirmé : « Si le président américain Trump confirmait sa participation, cela donnerait un élan supplémentaire pour que Poutine vienne. » Cette déclaration souligne l'importance du rôle des États-Unis dans les négociations.
Le président brésilien Lula a également exprimé son soutien. Il a déclaré qu'il pousserait Poutine à se rendre à Istanbul pour discuter avec Zelensky. Lula a même plaisanté en disant : « Ça ne me coûte rien de lui dire d'aller négocier. »
Ce soutien international pourrait influencer le déroulement des discussions. Cependant, la situation reste tendue et complexe, avec des enjeux majeurs pour la paix en Ukraine.
Les alliés de l'Ukraine en Europe, y compris Emmanuel Macron, ont exprimé leur volonté de prendre des sanctions si la Russie ne respecte pas un cessez-le-feu. Macron a déclaré que les Ukrainiens reconnaissent leur incapacité à reprendre tous les territoires perdus depuis 2014.
Cette position souligne la détermination des alliés à soutenir l'Ukraine tout en cherchant des solutions diplomatiques. Les sanctions pourraient être un moyen de pression sur Moscou.
Moscou a posé des conditions claires pour les discussions. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a insisté sur la nécessité de discuter des causes du conflit. Poutine réclame la démilitarisation de l'Ukraine et la reconnaissance des territoires annexés.
La Russie souhaite également une refonte de l'architecture de la sécurité en Europe. Cependant, l'Ukraine et ses alliés rejettent ces revendications, affirmant que la Russie mène un conflit impérialiste.
Les prochaines étapes des négociations en Turquie seront cruciales. La participation de Donald Trump pourrait influencer la dynamique des discussions. Toutefois, les positions des deux parties restent éloignées, rendant un accord difficile à atteindre.