Gare d'Austerlitz : L'auteur des croix gammées qui avait brandi une arme factice déclaré « en état de mort cérébrale »

Deux blessés par balles à la gare d’Austerlitz

Ce lundi à la mi-journée, un agent de la Sûreté ferroviaire de la SNCF a ouvert le feu sur un homme à la gare d’Austerlitz, située dans le XIIIe arrondissement de Paris. Cet homme, en train de taguer une croix gammée, a été interpellé par des agents, alertés par un passant.

Lors du contrôle, l'individu, vêtu d’un gilet sombre, a sorti une arme, qui s’est révélée factice, en la pointant vers les agents. Malgré plusieurs injonctions à baisser son arme, l'un des agents a été contraint de répliquer, comme le confirme la vidéosurveillance.

Témoignages et circonstances de l'incident

Un témoin a relaté : « On était dans le Relay quand on a entendu deux coups de feu. C’était un gars qui taguait des croix gammées. Quand les agents de la SNCF sont arrivés, il a sorti une arme et n’a pas voulu coopérer. » Un homme a également été blessé au pied durant l’intervention, mais ses blessures étaient moins graves.

L’homme principal de l’incident a été touché à l’abdomen et a subi une opération, mais il n’a pas survécu à ses blessures. Il a été déclaré en état de mort cérébrale peu avant 19 heures.

Conséquences immédiates de l'incident

Suite à l'incident, le trafic ferroviaire a été perturbé. La gare de Paris-Austerlitz a été fermée jusqu’à 16h15, et les trains ont subi des retards de 30 minutes. Le parvis de la gare a été totalement inaccessible au public, avec une présence renforcée de policiers et de militaires.

Un témoin a décrit la scène : « On a entendu un coup de feu et après on a vu quelqu’un à terre. Il y avait une grande mare de sang. » Les secours sont rapidement intervenus, mais la situation était déjà critique.

Réactions des autorités

Une source proche du dossier a déclaré que tous les agents étaient formés à ce type d’événement, même si des facteurs extérieurs compliquent souvent la situation. Il a aussi souligné que l’agent a réagi selon sa formation, face à une menace perçue.

Le parquet de Paris a ouvert deux enquêtes pour déterminer les circonstances exactes de l'incident, notamment sur les violences à l’encontre des agents de l’autorité publique.

Questions de légitime défense

Les autorités examinent la question de la légitime défense. Selon le code de sécurité intérieure, une menace avec une arme, même factice, est considérée comme une arme. L’agent a estimé que sa vie était en danger, justifiant ainsi son intervention.

Le parquet a précisé que l'une des enquêtes porte sur les violences envers les agents, tandis que l'autre se concentre sur l'utilisation d'une arme durant l'incident. Ces enquêtes sont cruciales pour établir les responsabilités.

Conclusion

Cette tragédie à la gare d’Austerlitz soulève des questions sur la sécurité publique et la gestion des incidents impliquant des armes. Les enquêtes en cours permettront de clarifier les circonstances et de déterminer les mesures à prendre pour éviter de tels événements à l'avenir.