Alberto Núñez Feijóo a ouvert la vague de critiques contre Vox. Après avoir qualifié la formation de Santiago Abascal d'opposition "de tumbona et de doigt levé", il a réitéré ses reproches.
Dans une interview sur Antena 3, Feijóo a déclaré : "Notre objectif est de mettre fin à l'ère Sánchez." Il a précisé que le but n'est pas de "faire opposition à l'opposition", mais de changer le gouvernement d'Espagne.
Il a noté que parfois, l'impression est que Vox ne s'oppose pas au gouvernement, mais à l'opposition elle-même, c'est-à-dire au PP. Cette situation est très surprenante, selon lui.
Interrogé sur la croissance de Vox dans les sondages, Feijóo a affirmé que "le PP est le seul parti à avoir progressé entre 2019 et 2023". Il a reconnu que Vox avait connu un "bajón", mais que les derniers résultats étaient similaires à ceux de 2019.
Feijóo a indiqué que les renoncements de figures importantes de Vox, comme Macarena Olona et Rocío Monasterio, étaient à suivre. "Il est évident que quelque chose se passe chez Vox", a-t-il ajouté.
Feijóo n'a pas seulement critiqué Vox, mais a aussi répondu à Bolaños, qui a mis en doute sa capacité à diriger. Il a rappelé avoir remporté cinq élections, tandis que Sánchez n'a jamais dépassé 125 sièges.
Il a ironisé sur son prétendu manque de leadership, tout en soulignant qu'il était "la cible d'une campagne" contre lui et Ayuso. "Un ministre avec trois portefeuilles devrait-il travailler un peu plus ?", a-t-il questionné.
Feijóo a critiqué le Conseil des ministres, le qualifiant d'opposants à l'opposition. "Ils font opposition aux communautés autonomes du PP", a-t-il déclaré, en écho à ses critiques envers Vox.
Concernant les attaques contre Ayuso, il a affirmé qu'elle était "poursuivie depuis longtemps". Il a qualifié le congrès du PSOE à Madrid de "délire" face à leur incapacité à la battre aux urnes.
Au cours de l'interview, Feijóo a annoncé que son parti proposerait une dédicace de 15 % de l'IRPF pour les jeunes de moins de 40 ans concernant les baux. Il a également réitéré son soutien pour "garantir les hypothèques" pour cette tranche d'âge.
En ce qui concerne le débat interne sur la revalorisation des pensions, il a précisé : "Le PP n'est pas contre la hausse des pensions. C'est fini." Cela marque un tournant dans la communication du parti.
Feijóo a réaffirmé l'importance d'une relation positive avec l'administration Trump, soulignant que toute action contraire serait irresponsable. Enfin, il a confirmé avoir un dialogue fluide avec Felipe González, tout en précisant qu'il ne souhaitait pas nuire à son image.